Le problème de la pollution atmosphérique est de plus en plus pressant dans la capitale vietnamienne, où la qualité de vie s’en trouve compromise. C’est à tel point vrai que les autorités municipales envisagent désormais de mettre en place des “zones à faibles émissions”, où ne seraient autorisés à circuler que des véhicules respectueux de l’environnement, n’émettant pas de polluants et utilisant une énergie propre et verte.
Les véhicules ne répondant pas aux normes Euro pourraient ainsi se voir interdits dans ces fameuses zones à certaines tranches horaires bien spécifiques. Pour indication, la norme Euro 4 s’applique aux voitures avec des exigences très strictes en matière d'émission de monoxyde de carbone.
Pour les motos, c’est la norme Euro 2 qui fait référence, avec là aussi des exigences assez strictes. Pour ce qui est des personnes qui résident dans les zones en question, elles pourraient recevoir des aides pour passer de véhicules alimentés aux combustibles fossiles à des véhicules respectueux de l’environnement.
Première expérimentation à Hoan Kiem et Ba Dinh
Naturellement, pour qu’elles puissent rester fonctionnelles, ces “zones à faibles émissions” doivent être correctement desservies en termes de transports en commun et posséder des infrastruvtures routières adéquates. Pour l’instant, il s’agit de lancer une première expérimentation dans les arrondissements de Hoan Kiem et de Ba Dinh entre 2025 et 2030, et de réfléchir ensuite à la possibilité d’étendre lùexpérience à un périmètre beaucoup plus vaste. C’est en tout cas ce qui ressort de la réunion qu’a tenu le Comité populaire de Hanoï ce 12 décembre.
Il faut savoir que ce modèle de “zones à faibles émissions” a déjà fait ses preuves, notamment dans les 320 villes d’Europe où l’expérience est a priori concluante, mais également dans certaines grandes villes asiatiques telles que Pékin(Chine), Séoul (Corée du Sud) ou encore Jakarta(Indonésie).