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Scholz choisit le compromis face aux investissements chinois dans le port de Hambourg

Port de Hambourg de nuit Port de Hambourg de nuit
© Niklas9416 - Pixabay
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Publié le 26 octobre 2022

C’est un sujet qui avait fait couler beaucoup d’encre en Allemagne et en Europe ces dernières semaines. Alors que la protection des infrastructures critiques européennes est plus que jamais d’actualité, le gouvernement allemand a finalement limité la part du port hambourgeois achetée par le groupe chinois à 24,9 %.

 

C’est la fin du feuilleton concernant le port de Hambourg. À l’origine du problème, l’annonce par le groupe Cosco, une entreprise d’état chinoise et un des leaders mondiaux du transport de fret par voie maritime, de 35 % du port de Hambourg. Une participation suffisante pour influer les prises de décision du port, alors que les récents sabotages des gazoducs Nord Stream et la guerre en Ukraine ont rappelé l’importance du contrôle des infrastructures stratégiques.

 

Une vision que ne partageait pas le chancelier allemand : ancien maire de Hambourg, il avait jusque-là empêché le blocage de ce rachat, invoquant le manque de compétitivité du port ouest-allemand par rapport à ses concurrents, notamment hollandais. Un point sur lequel il s’est longtemps opposé avec six de ses ministres (dont ceux de l’Intérieur et de l’Économie) ainsi qu'avec ses services de renseignement. Finalement, c’est un accord sur une participation limité à 24,9 % qui a été trouvé, limitant ainsi le rachat des actions à un simple investissement financier.

 

Ce n’est pas la première fois que la Chine, par l’intermédiaire de l'armateur Cosco cherche à renforcer son influence sur les ports européens. Le port de Pirée en Grèce, passé sous contrôle du groupe chinois en 2016, et les multiples investissements de Cosco dans les grands ports italiens, portugais, belges et désormais allemands en sont la preuve. 

 

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