Les 4 compères franco-allemands, Ben, Tom et les deux frères Léon et Jean ont tous grandi à Francfort et forment le groupe Sacropolis qui sort bientôt un nouvel album. Amis d’enfance, ils sont aujourd’hui étudiants et partagent la même passion pour la musique depuis toujours. D’influences indie et rock, leur musique respire la jeunesse, l’insouciance et la liberté.
Rencontre avec 3 d’entre eux, Tom (à la batterie), Léon (à la basse) et Jean (à la guitare) en bord de Main.
Lepetitjournal.com/francfort : votre groupe s’appelle Sacropolis, à l’origine vous vous appeliez autrement. Pourquoi ce nom ?
Sacropolis : ce nom est assez récent. Jusqu’à l’année dernière nous nous appelions autrement en effet. Nous avions choisi « the Fix » comme nom de groupe mais comme cette appellation était déjà prise par de nombreuses entreprises, ça posait problème pour notre visibilité en ligne mais aussi pour fédérer nos fans autour d’un nom vraiment unique. C’est pour cette raison que nous avons décidé de changer pour « Sacropolis ». L’idée de ce nom nous est venue assez spontanément, nous étions ensemble dans le sud de la France, avec Ben le chanteur (ndlr : qui ne pouvait malheureusement pas être présent pour l’interview). Nous mangions des biscuits apéritifs de la marque « Christopolis » et nous avons trouvé le nom amusant. Puis, de fil en aiguille, nous sommes arrivés à « Sacropolis » pour rebaptiser notre groupe. On trouvait que ça sonnait bien. D’ailleurs, Sacropolis signifie « ville sacrée » en grec, nous trouvions ça assez poétique.
Votre musique est un mélange innovant entre l’indie et le rock. Où puisez-vous votre inspiration ? Vous êtes-vous inspirés d’artistes en particulier ?
Pour créer notre musique et forger notre style qui en effet pourrait être défini comme une combinaison entre l’indie et le rock, nous nous sommes grandement inspirés des artistes que nous écoutions pendant notre adolescence, comme les « Red » et les « Kings of Leon ». Comme la partie instrumentale de notre groupe comprend un batteur, un bassiste et un guitariste et que nous adorons le son des trois instruments combinés (la batterie, la basse et la guitare), il nous a paru évident d’aller dans cette direction musicale.
Vous chantez essentiellement en anglais. Pour quelle raison avez-vous fait le choix de l’anglais pour vos textes ? Avez-vous l’intention de chanter en allemand ou en français un jour ?
Nous trouvons que l’anglais est la langue qui, chantée, sonne le mieux. Bizarrement, bien que l’anglais ne soit pas notre langue maternelle, c’est celle qui nous permet de mieux exprimer nos émotions. L’avantage de l’anglais, c’est que cette langue nous permet d’attirer l’attention des auditeurs sur les instruments et pas seulement sur les paroles. De manière générale, quand les gens écoutent une chanson en anglais, ils font selon nous plus attention à la partie instrumentale qu’au texte tandis qu’avec une chanson en allemand ou en français, c’est tout le contraire !
Bien sûr, nous aimons aussi beaucoup la musique française mais aussi la musique allemande, surtout les groupes récents comme « JEREMIAS » ou les « Giant Rooks », donc qui sait, peut-être qu’on chantera en français ou en allemand un jour !
Vous vous êtes déjà produits dans de nombreuses salles, notamment au « Batschkapp » ou encore au « Nachtleben » à Francfort. Quelle expérience a été la plus forte pour vous ?
Pour nous, le Batschkapp a clairement été un highlight parce que c’est la plus grande salle de concert où nous avons joué et l’ambiance y était incroyable ! Ce concert est indélébilement gravé dans nos mémoires.
Vous venez de sortir un nouveau single « the Sinner » et votre nouvel album est prévu pour très bientôt. Quels sont vos projets pour le futur après la sortie de l’album ?
D’abord, nous avons hâte de sortir l’album, la date est encore secrète ! Il sera disponible sur les plateformes de diffusion Spotify et Soundcloud. En termes de projets, même si c’est compliqué de se projeter en cette période incertaine de Covid-19, nous aimerions faire davantage de concerts car nous aimons le contact avec le public. Nous souhaiterions continuer à faire de la musique pour, si possible, parvenir à vivre de notre passion !
Le site de Sacropolis ici.
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