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Epsylus Music, un talent à découvrir absolument !

Elias Blomberg Epsylus Music AllemagneElias Blomberg Epsylus Music Allemagne
Elias B. Epsylus Music
Écrit par Caroline Rayner
Publié le 16 juillet 2020, mis à jour le 18 février 2021

Elias Blomberg, alias Epsylus Music, est un jeune talent franco-allemand qui présente sa musique à travers sa propre chaine YouTube du même nom. Son style ? Un mélange original entre le hip-hop, la pop, le rock et l’électro. Né à Strasbourg de mère française et de père allemand, Elias a passé son enfance et adolescence à Bordeaux et à Francfort-sur-le-Main. Il a effectué sa scolarité aussi bien à l’école allemande qu’au Lycée français Victor Hugo de Francfort. Actuellement en études de technique des médias à Düsseldorf, le jeune prodige souhaite entamer un cursus axé sur le son et l’image. Lepetitjournal/francfort, intrigué et séduit, l’a rencontré pour en apprendre davantage sur ce newcomer. Entretien.


Lepetitjournal/francfort : vous faites de la musique sous le nom d’artiste « Epsylus Music ». Pourquoi ce nom ?

Elias B. : Epsylus est à l’origine un pseudo que je me suis choisi en 2013 et que j’utilisais quand je jouais aux jeux vidéo. Quand j’ai créé ma chaine YouTube, j’en ai également fait mon nom d’artiste. Je voulais absolument un nom que l’on puisse prononcer dans toutes les langues et qui n’est pas déjà pris par un autre artiste ou une entreprise. De plus, je trouvais que « Epsylus » sonnait bien ! (Rires)


D’où est née votre passion pour la musique en général ?

J’ai toujours été fasciné par la musique, plus particulièrement par les chanteurs. Déjà tout petit, je m’imaginais sur scène en train de chanter. Par ailleurs, je joue du piano depuis l’âge de 7 ou 8 ans. Lorsque j’ai eu mon premier téléphone portable vers 12-13 ans, j’ai commencé à télécharger des applications de montage et à faire des audios et des petits films. Je m’enregistrais sur des playbacks que je trouvais sur Internet. C’est d’ailleurs à ce moment-là que j’ai réalisé que j’aimais produire de la musique et des chansons. Quelques années plus tard, lorsque j’ai un mon premier ordinateur à 16 ou 17 ans, j’ai commencé à télécharger des programmes plus élaborés. Au fil du temps, j’ai voulu acquérir du matériel plus professionnel afin de perfectionner mes compositions : j’ai alors acheté un micro, un clavier, des guitares (électrique et basse). Je me procure aussi régulièrement de nouveaux effets dans les programmes de mixage, que l’on appelle des plug-ins, cela permet de donner un aspect unique et original à mes compos. Cette recherche de perfection est un peu devenue comme une drogue, je fais sans cesse l’acquisition de matériel de plus en plus élaboré pour me surpasser et professionnaliser mon « home studio ». Malheureusement, tout cela coûte cher !

Aussi, il y a trois ans, j’ai commencé à prendre des cours de chant pour améliorer ma technique. Cette formation classique m’a donné des bases solides et m’a grandement aidé à développer des compétences musicales.


La première production sur votre chaîne YouTube s’intitule « When September ends ? » Est-ce le premier morceau que vous ayez créé ?

Il s’agit d’un remix, ce n’est pas ma voix mais en effet « When September ends » est le premier

Elias BLOMBERG
Elias B. Epsylus Music

arrangement que j’ai réalisé avec mon ordinateur pour ma chaîne YouTube. J’avais cependant déjà fait beaucoup de choses avant ! Comme évoqué précédemment, j’avais déjà enregistré des compositions sur mon portable et même écrit quelques-unes des chansons ! Quand j’ai posté « When September ends » en aout 2018, c’était certainement la composition dont j’étais le plus fier, même si maintenant, quand je l’écoute, je ne suis plus du même avis (Rires).


Comment votre style a-t-il évolué au cours des années depuis « When September ends » ?

Je dirais que mon style a beaucoup évolué depuis ma première vidéo. Il est devenu moins électronique, plus pop, voire rock, il y a également plus d’instruments qu’au début. De plus, le fait que je chante dans la plupart de mes compositions  rend mon style inévitablement plus pop.


Une vidéo qui a généré beaucoup de clics, c’est « Burning Daylight » qui a été faite dans le cadre d’un défi organisé avec le youtubeur Roomie, sur laquelle figure un featuring avec le rappeur anglais SMPL. Comment est-ce que cela s’est fait ?

À l’origine, le youtuber « Roomie » avait lancé le défi d’écrire un texte sur une mélodie donnée. Cependant, j’ai voulu créer un instrumental et un texte qui m’étaient propres, ce que j’ai d’ailleurs fait, et ceci plutôt avec succès puisque j’ai reçu beaucoup de commentaires positifs sur ma vidéo. Lorsque j’ai posté la première version de « Burning Daylight », je n’avais que le refrain et pas encore les couplets « rappés ». Je voyais bien cependant cette chanson se transformer en une production plus hip-hop. Quelques semaines plus tard, le rappeur anglais « SMPL » m’a contacté via Instagram et m’a demandé si je voulais collaborer avec lui, j’ai bien entendu tout de suite accepté ! Je trouve qu’il a beaucoup de talent car il sait allier à la fois la vitesse et précision dans le rap.


Comment est-ce que vous gérez études et musique ?

J’arrive à concilier très facilement les deux. Je suis à l’université en journée et je travaille sur mes projets musicaux personnels le soir. Quand j’étais au lycée, cela était plus compliqué, surtout lorsque je préparais le bac. J’avançais donc plus lentement.


Vous chantez essentiellement en anglais. Est-ce dans vos projets de chanter en allemand voire en français un jour ?

Je ne pense pas chanter en allemand car malheureusement la sonorité de cette langue n’est pas très adaptée au style de mes compositions. Par contre, j’aimerais beaucoup chanter en français un jour. J’ai même une idée assez concrète de ce que je veux faire et cela fait partie de mes projets de compos à court terme. Je projette également de réaliser un album, et qui sait, peut être qu’une chanson en français y figurera !


Découvrir la chaîne YouTube Epsylus Music.

Epsylus & SMPL - Burning Daylight


Rap song, Francfort, Willy Brandt Platz

 

Caroiline Rayner - stage rédactrice
Publié le 16 juillet 2020, mis à jour le 18 février 2021

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