En juin 2019 avec un autre français de Dublin, Pascal Derrien, nous avons participé au tournage du film “The Racer”. Non pas en tant que superstars internationales évidemment mais en temps cyclistes figurants.
Ce film de production tripartite Luxembourg-Belgique-Irlande raconte une histoire qui a pour décor le Tour de France 1998, un Tour tristement célèbre pour l'affaire dite “Festina” et le dopage.
Comme un film est toujours très long à filmer, monter et distribuer, il vient seulement de sortir la semaine dernière (11 décembre 2020) sur quelques écrans en Irlande.
Le film s'inspire du Tour de France 98 sans en être du tout un biopic. N’y allez surtout pas à l’insu de votre plein gré. Le tour 98 n'est là que pour fournir le cadre d'une histoire. La raison de ce tournage à Dublin fut que le tour 98 commença à Dublin le 11 juillet .
Pour mémoire le vrai tour de France en 1998 connut 3 étapes en Irlande. Le prologue à Dublin le 11 juillet. Une étape Dublin - Dublin avec un tour dans les montagnes de Wicklow le 12. Puis une étape Enniscorthy - Cork le 13 juillet.
Si vous avez envie de voir ce film, voici les salles dans lesquelles il est diffusé
Cork
- Clonakilty Park Cinema
- Gate Cinema Cork
- Gate Cinema Mallow
- Gate Cinema Midleton
- Omniplex Mahon Point
- Reel Cinema Ballincolling
Dublin
- Irish Film Institute
- Lighthouse Cinema
- Limerick
- Omniplex Limerick
On peut aussi le louer via https://www.ifihome.ie/film/the-racer/
Avec Pascal, ce que l’on retiendra, c'est une expérience intéressante, de longues heures d’attente sans faire grand-chose mais surtout une équipe qui a été plus qu’aux petits soins avec les figurants, notamment les figurants cyclistes. Car lors du premier jour de tournage, naïfs et inexpérimentés, nous n’avions pris que nos petites tenues légères. Lors de ce premier jour, c'était le sprint final à Phoenix Park qui était filmé. Je crois qu’avec Pascal et les autres cyclistes figurants nous n’oublierons jamais ce froid qui ne nous a pas quittés pendant des heures et des heures mais que les gens de l’équipe ont fortement atténué grâce à des couvertures et des doudounes trouvées je ne sais où. Certainement le miracle du cinéma.