Édition internationale

Les pièces des voitures électriques absentes chez les voitures à moteur thermique

voiture-electrique-vs-thermiquevoiture-electrique-vs-thermique
Écrit par Lepetitjournal Dublin
Publié le 26 juin 2025, mis à jour le 27 juin 2025

Ça y est, tu as soulevé le capot de ta voiture électrique par curiosité ? Surprise : pas de gros moteur avec des pistons qui s'agitent, pas de courroies qui sifflent ni de pot d'échappement prêt à te noircir les mains. À la place, tu découvres un monde de câbles orange et de boîtiers mystérieux. Pour un mécano habitué à mettre les mains dans le cambouis, c'est dépaysant ! On va faire un tour d'horizon de ces pièces que possèdent les voitures électriques et dont ta bonne vieille thermique n'a jamais entendu parler. Et pas de panique, on t'explique tout avec des mots simples (et quelques anecdotes de garage en prime).

D'ailleurs, si jamais l'une de ces nouvelles pièces te fait faux bond, la quête de rechange peut s'annoncer sportive. Heureusement qu'aujourd'hui on a des bons plans en ligne : par exemple, Autoparts24 te permet de farfouiller parmi des milliers de pièces auto et de comparer les offres pour dénicher le bon composant sans y laisser un bras. Allez, en route vers l'univers électrique !

La batterie géante en guise de réservoir

On commence par le plus évident : la batterie de traction. C'est un peu le cœur (ou le ventre) de la voiture électrique. Là où ta voiture essence a un réservoir pour stocker le carburant, l'électrique a une énorme batterie remplie de kilowatts-heure. Imagine un gros puzzle de centaines (voire des milliers) de petites cellules, comme des piles AA sous stéroïdes, rangées bien au chaud généralement sous le plancher. Ce matos pèse son poids (plusieurs centaines de kilos, facile) et coûte un bras, mais c'est lui qui alimente tout le reste en énergie.

Une petite anecdote de garagiste : un client débarque en demandant où mettre l'essence dans sa Nissan Leaf neuve... Il n'avait pas capté que la prise électrique était désormais son « réservoir ». On a bien rigolé, mais avoue que passer à l'électrique, ça change les habitudes !

Pour faire simple, la batterie stocke de l'électricité en silence, sans odeur d'essence. Et qui dit batterie dit aussi électronique de surveillance : un système de gestion de batterie (BMS) contrôle chaque petite cellule comme un prof veille sur ses élèves, histoire que tout ce petit monde charge et décharge correctement sans surchauffe. Pas ce genre de souci dans une thermique avec son bon vieux réservoir en tôle, pas vrai ? Ici, on est plus proche d'un smartphone géant sur roues qu'une vieille guimbarde à carburateur. Ça te parle ?

Un moteur électrique qui tourne comme une horloge

Deuxième pièce maîtresse : le moteur électrique. Exit les cylindres, les pistons et les bougies d'allumage - ici, rien ne tousse ni ne vibre comme un vieux diesel par un matin d'hiver. Un moteur électrique, ça ressemble à un gros cylindre métallique compact, capable de propulser la voiture dans un silence total. Tu appuies sur l'accélérateur (on ne peut même plus dire « mets les gaz » vu qu'il n'y a pas de gaz), et boum, tout le couple est dispo instantanément. Ça envoie du jus !

La beauté de la chose, c'est qu'un moteur électrique a beaucoup moins de pièces mobiles qu'un moteur thermique. Pas de soupapes, pas de pistons, pas de vilebrequin qui tourne, pas de boîte de vitesses à 6 rapports. Souvent, c'est un simple réducteur (une petite boîte de vitesse à rapport unique) qui fait le lien entre le moteur et les roues. Simplissime. Moins de pièces en mouvement, ça veut aussi dire en théorie moins d'usure mécanique et moins d'entretien. Un bon mécano pourrait presque s'ennuyer... sauf que l'électronique, elle, prend le relais.

Et là, on change carrément d'univers : on passe de la clé à molette à l'ordinateur portable pour le diagnostic. Mais quand tout va bien, un moteur électrique tourne comme une horloge et propulse la voiture avec une douceur royale.

L'onduleur et ses copains : la magie de l'électronique de puissance

Parlons un peu de ces boîtes métalliques pleines de fils qui ont remplacé bien des pièces mécaniques. L'onduleur, ça te dit quelque chose ? C'est un élément clé dans une voiture électrique, et pourtant Monsieur Tout-le-monde ne le connaît pas. En gros, c'est l'appareil électronique qui fait le lien entre la batterie et le moteur. La batterie fournit du courant continu (DC), alors que le moteur électrique (souvent) a besoin de courant alternatif (AC) pour faire tourner son rotor. L'onduleur se charge de convertir tout ça en temps réel. Sans lui, ta voiture ne ferait pas un mètre, même avec une batterie pleine à ras bord - pas d'onduleur, pas de courant utilisable pour le moteur. On peut le voir comme le chef d'orchestre qui envoie les « notes » électriques aux bobines du moteur pour le faire tourner comme il faut. Et figure-toi qu'il est même capable de faire l'inverse lors des freinages, mais on y reviendra.

À côté de l'onduleur, on trouve aussi un convertisseur DC-DC. Son job ? Transformer la haute tension de la grosse batterie (plus de 300 volts dans beaucoup de modèles) en un gentil 12 volts pour alimenter tous les accessoires de la voiture (l'autoradio, les phares, l'électronique de bord, etc.). Oui parce qu'une voiture électrique, ironiquement, a toujours une petite batterie 12V classique comme sur ta Clio, pour faire tourner l'électronique quotidienne. Sauf qu'il n'y a pas d'alternateur entraîné par le moteur pour la recharger. À la place, c'est ce petit boîtier DC-DC qui s'en occupe en prenant sa dose sur la batterie principale. Ingénieux, non ?

Et ce n'est pas fini dans la catégorie des cerveaux électroniques : tu as aussi le chargeur embarqué, qui s'occupe de la recharge quand tu branches la voiture sur la prise. Cette boîte-là prend le courant alternatif de ta maison ou d'une borne de recharge, et le convertit en bon courant continu tout propre pour regarnir la batterie. Bref, dans une voiture électrique, il y a une véritable petite équipe d'appareils électroniques qui bossent en coulisses pour convertir, adapter et acheminer l'énergie. Pour un amoureux de la vieille mécanique pure et dure, ça fait du monde au balcon côté circuits imprimés ! Mais c'est grâce à eux que tout se passe en douceur, sans que tu aies à y penser.

Le freinage régénératif : freiner, ça fait avancer (un peu)

Voici une technologie qu'on ne trouve pas dans les voitures thermiques classiques : le freinage régénératif. Alors oui, une Tesla ou une Zoé ont bien des disques et des plaquettes de frein, comme n'importe quelle bagnole. Sauf que bien souvent, tu freines d'abord sans même appuyer la pédale de frein ! Hein, quoi ? Laisse-moi expliquer : quand tu relâches l'accélérateur sur une électrique, le moteur se transforme en générateur. En clair, il passe en mode dynamo et ralentit la voiture en récupérant son énergie cinétique pour la renvoyer vers la batterie. Malin, non ?

Résultat, tu as cette impression que la voiture freine toute seule dès que tu lèves le pied. C'est volontaire et c'est fait pour recharger un peu la batterie à chaque décélération. Ça te parle si je dis que c'est un peu comme un frein moteur super-puissant ? Sauf qu'au lieu de perdre l'énergie en chaleur dans un frein classique, tu la récupères en électricité. Bon, soyons honnête, ça ne va pas recharger ta batterie à 100% juste en descendant les Alpes, mais les kilomètres grappillés finissent par faire la différence sur ton autonomie.

Une anecdote de garage rapide : un client, grand rouleur en électrique, nous a confié avoir parcouru 80 000 km avant de changer ses plaquettes de frein. Il ne se servait presque que du frein moteur régénératif ; résultat, ses plaquettes sont restées neuves pendant des années. Qui l'eût cru, freiner peut faire durer les freins...

La prise et la trappe de recharge : fini le pistolet à essence

Sur une voiture thermique, on a une trappe à carburant, un bouchon de réservoir et on glisse le pistolet de la pompe à essence dedans pour faire le plein. Sur une électrique, à la place, tu as une prise de recharge planquée derrière une trappe (parfois à l'avant, parfois à l'arrière, ça dépend des modèles). C'est par là que tu « fais le plein » d'électrons. Tu branches ton câble, tu entends clac un verrouillage, et la charge peut commencer. Adieu l'odeur de gasoil sur les doigts, bonjour les kilowatts qui coulent dans les câbles !

La prise en elle-même est un composant spécialement conçu pour supporter de forts courants. Certaines voitures en ont même deux (une pour la charge lente en courant alternatif, et une combo ou une autre prise pour la charge rapide en courant continu). Là tu te dis peut-être que c'est juste un détail, mais essaie donc de brancher une rallonge de grille-pain à une batterie de voiture… ça va fondre ! D'où l'importance d'avoir une vraie prise dédiée, avec des normes, des verrous, parfois du refroidissement liquide pour les charges ultra-rapides. C'est du sérieux ce petit connecteur : il encaisse parfois jusqu'à 150 kW de puissance voire plus lors des charges sur autoroute. T'imagines un peu le bouzin ?

Heureusement, tout est conçu pour que ce soit idiot-proof : tu branches, et le chargeur embarqué (dont on a parlé plus haut) s'arrange avec la borne pour envoyer juste ce qu'il faut de jus à la batterie. Le tout sans que tu aies à te soucier de ne pas "déborder" comme avec un plein d'essence. Tu peux aller te prendre un café, la voiture gère la recharge intelligemment. Plutôt relax, non ?

Moins de mécanique, plus d'informatique… et de nouvelles habitudes

Ce qui est sûr, c'est qu'une voiture électrique embarque moins de pièces mécaniques en mouvement, mais ça introduit tout un tas de nouveaux éléments high-tech. Fini la courroie de distribution à changer tous les 100 000 km, fini l'embrayage qui chauffe dans les embouteillages. Par contre, il faut apprivoiser le silence du moteur, la gestion de la recharge et ces nouvelles pièces dont on vient de parler. Au début, ça peut faire un choc aux habitués de la clé de 12 et du tournevis, mais pas d'inquiétude : on s'y fait vite, et les avantages sont au rendez-vous.

Dis-toi que ta voiture électrique, c'est un peu comme passer du vieux moulin à café manuel à la machine expresso high-tech. Moins d'huile de coude, plus d'électronique, mais au final ça tourne tout seul. La prochaine fois que tu prendras le volant de ton électrique, tu sauras à quoi servent ces fameux machins sous le capot - et tu pourras même frimer en expliquant à Tata Jeannine ce qu'est un onduleur ! Alors, elle est pas belle la révolution électrique ?

logofbdublin
Publié le 26 juin 2025, mis à jour le 27 juin 2025
Commentaires

Votre email ne sera jamais publié sur le site.

Flash infos