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BREXIT – Theresa May en visite en Irlande pour « promouvoir » le Brexit

Écrit par Lepetitjournal Dublin
Publié le 3 février 2017, mis à jour le 3 février 2017

 

Dans la tourmente médiatique et populaire suite à l'invitation de Donald Trump au Royaume-Uni, Theresa May poursuit néanmoins la procédure de sortie de l'Union Européenne de la Grande-Bretagne.

Voté par référendum au mois de juin, le Brexit devrait être lancé en mars. Face à l'inquiétude grandissante de ses voisins et partenaires, la Première Ministre britannique s'est lancée dans une « opération promotion » du Brexit qui l'a conduit à Dublin. Le 30 janvier 2017, la cheffe du gouvernement britannique a donc été reçue par Enda Kenny, le Premier Ministre irlandais, à Merrion Street où se trouve le siège du gouvernement.

Un statut particulier pour l'Irlande du Nord?

Pendant cet entretien, ils ont pu aborder l'épineuse question du moment : l'Irlande du Nord. Les Irlandais restent très préoccupé par l'impact que pourrait avoir le Brexit sur leur économie, d'autant plus avec un possible retour d'une frontière entre le Nord et le Sud ainsi que la crise politique qui agite Belfast depuis plusieurs semaines. Pour éviter le retour de cette frontière physique supprimée depuis les Accords du Vendredi Saint en 1998, May et Kenny cherchent une solution qui pourrait être l'attribution d'un statut particulier pour l'Irlande du Nord.

Les deux Premiers Ministres ont par la suite donné une conférence de presse commune dans laquelle ils ont affirmé leur volonté de continuer le libre commerce entre les deux pays.  Theresa May a même déclaré: « il n'y aura pas de retour aux frontières du passé ». Ce fut aussi l'occasion pour chacun de clarifier leur position sur Donald Trump. Enda Kenny a décidé de maintenir sa visite à Washington à la Saint Patrick tout en affirmant son opposition au décret d'anti-immigration du Président Trump. Theresa May a elle aussi maintenu l'invitation du Président américain en Grande Bretagne malgré une pétition ayant recueilli plus de 1,6 millions de signatures d'opposants.

Emilio Meslet (lepetitjournal.com/dublin)

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Publié le 3 février 2017, mis à jour le 3 février 2017

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