

Duncan, Henrique, Fernando et Rodrigo forment Captain Magic Wonderland, un groupe qui allie funk et blues avec tact et subtilité. Ils se décrivent comme quatre immigrants : deux en provenance du Brésil, un du Vénézuela et l'autre de la république populaire de Cork. Ils se produisent régulièrement dans les rues pavées ou pubs de Temple Bar, et nous parlent ici de leur parcours
Lepetitjournal: Comment vous êtes-vous rencontrés?
Captain Magic: Nous étions tous plus ou moins artistes de rue, à jouer de la musique chacun de notre côté. On a fini par se rencontrer et se découvrir tous les quatre, grâce à des amis communs. C'était en avril 2009, et on a directement lancé le groupe.
Pourquoi avez-vous choisi le nom de Captain Magic Wonderland?
Ce nom est venu après un brainstorming sans fin, un soir avec toute la bande. A l'origine, le nom complet était The Super Fantastic Adventures of Captain Magic in his Amazing Wonderland. Un peu trop long et trop compliqué, n'est-ce pas ? Donc on s'est résigné à le couper. Un peu.
Comment décririez-vous votre musique?
Notre musique est un mélange de funk, de blues et de musique latine. Notre inspiration provient de essentiellement du bagage culturel très différent de chaque membre du groupe. Avec Fernando et Henrique, deux Brésiliens à la basse et à la batterie, Duncan, l'Irlandais à la guitare et au chant, et Rodrigo du Venezuela aux claviers, on mélange nos parcours pour créer notre son, bien original et unique. Je pense que notre meilleure qualité, c'est la diversité des influences dans notre musique. Puisque nous sommes d'endroits différents dans le monde, le mélange est intéressant et inédit. On a créé notre propre sauce musicale en fait !
Vivez-vous de votre groupe? Jouez-vous toute l'année?
Oui, nous travaillons tous à temps plein en tant que musiciens. Certains d'entre nous ont d'autres activités à côté de la bande, mais nous essayons de jouer aussi souvent que possible, plusieurs fois par semaine. Nous avons déjà enregistré quatre albums. Le premier a été enregistré en live au Button Factory, et le deuxième au Temple Bar Studios. Ensuite, Nynphosonia a été enregistré au Temple Lane, mais il n'a jamais été commercialisé. Le dernier disque est paru cette année. Appelé Disco Cool, il a été enregistré sur Akashic Records et contient quelques chansons tirées de l'enregistrement de Nynphosonia.
Quel est votre prochain projet?
Nous avons déjà commencé à travailler sur la pré-production de quelques nouveaux morceaux. Et nous envisageons de retourner rapidement en studio, pour un nouvel album, sans doute durant la première moitié de 2011.
Vous venez d'Amérique et vous êtes installés en Irlande. Pensez-vous que la musique peut contribuer à une bonne intégration en Irlande?
Complètement ! Le peuple irlandais a une telle passion pour la musique ! L'Irlande est une terre de musique et de convivialité, et est bien réputée dans le monde pour ça. Sans vouloir entrer dans un discours ridicule, je suis convaincu que la musique aide à répandre l'amour et le respect, donc essayons d'entretenir ces valeurs au maximum !
Propos recueillis par Céline Pastezeur (www.lepetitjournal.com/Dublin) Mercredi 15 décembre 2010







