Dubaï confirme son statut de destination phare pour les investisseurs immobiliers internationaux. Selon le dernier Baromètre de l’immobilier publié par Greenbull, l’émirat affiche un rendement locatif moyen de 6,76 %, soit le double de Paris ou Londres. Un résultat porté par une économie solide, une fiscalité avantageuse et un marché désormais plus mature et sélectif.


Alors que les grandes métropoles européennes voient leurs rendements locatifs s’essouffler, Dubaï confirme sa position de place forte de l’investissement immobilier international. Selon le Baromètre de l’immobilier T3 2025 publié par Greenbull, la ville affiche un rendement moyen de 6,76 %, contre 3,3 % à Paris et 3,5 % à Londres.
Dans un contexte mondial marqué par la hausse des taux d’intérêt et la prudence accrue des investisseurs, Dubaï tire son épingle du jeu grâce à une économie résiliente, une fiscalité attractive et une demande internationale soutenue. Le prix moyen au mètre carré, à 4 135 €, reste presque deux fois inférieur à celui des grandes capitales européennes, confirmant l’avantage compétitif de la ville émiratie.
Si les appartements semblent entrer dans une phase de stabilisation, le segment des villas haut de gamme continue d’afficher des performances exceptionnelles : +30 % à Jumeirah Islands, +27 % à Dubai Hills et +15 % à Palm Jumeirah.
Le marché se professionnalise : la spéculation recule et la création de valeur se concentre sur les localisations premium et les actifs rares
explique Yann Darwin, cofondateur du groupe Greenbull.
Avec un indice de bulle à 1,0, Dubaï reste dans une zone de vigilance maîtrisée, loin des excès observés ailleurs. Ce nouveau cycle confirme la maturité du marché immobilier local, désormais fondé sur des fondamentaux solides, une sélectivité accrue et une attractivité durable à l’échelle mondiale.
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