Il semblerait que les personnes intéressées par un achat de bien privilégient les constructions déjà existantes au lieu d’attendre encore un à deux ans la livraison de lots achetés sur plans.
Cette préférence se retrouve d’ailleurs dans les chiffres puisque les ventes de biens « secondaires » ont augmenté de 7% en 2020 pendant que les chiffres des transactions sur plans ont baissé de 32%, et ce malgré le fait que les développeurs immobiliers proposent des plans de financement de trois à cinq ans sur leurs ventes sur plans, un gel sur les frais de services et l'exonération habituelle des frais d'enregistrement auprès du Land Department.
Ces efforts ne semblent donc pas suffisants pour pousser les personnes en recherche de biens à s’orienter sur de l’achat sur plans. En effet, après une baisse des transactions sur les mois d’avril et mai derniers (en raison des restrictions de déplacements) les volumes mensuels du marché secondaire ont augmenté de manière régulière depuis juin, avec un mois de décembre qui a enregistré les volumes mensuels les plus élevés en deux ans. Le fait que les négociations soient plus faciles pour ce type de biens, que les acomptes demandés soient moins importants que pour du sur plans, et que les prix ne sont pas censés repartir à la hausse (puisqu’ils pourraient continuer de baisser) contribuent aussi à ce que les personnes en recherche s’orientent vers ce marché.
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