

Alors que le Président Américain Donald Trump a pendant longtemps essayé de minimiser la présence Américaine au Moyen-Orient, il s’est retrouvé à s’immiscer encore plus profondément dans la refonte de cette région qui a connu de nombreuses turbulences.
Aussi et sur les 4 dernières années, Trump a renforcé l’alliance des Etats-Unis avec les pays du Golfe, preuve en est : son premier déplacement à l’étranger après l’élection a eu lieu en Arabie Saoudite en mai 2017. Les pays du Golfe de leur côté soutiennent majoritairement une réélection de l’actuel Président en raison de sa position vis-à-vis de l’Iran et du fait qu’il ait retiré les Etats-Unis d’un accord nucléaire international signé en 2015 par l'administration de son prédécesseur démocrate, Barack Obama.
Trump a par ailleurs réimposé de sévères sanctions à l’encontre de l’Iran et est même allé jusqu’à ordonner le meurtre du général Iranien Qassim Sulaimani alors que les tensions étaient au plus fort entre Téhéran et Washington. Mais Trump a aussi impulsé une normalisation des relations jusqu’ici tendues entre les pays Arabes du Moyen-Orient et leur - jusqu’ici - ennemi juré, Israël. Reste que Joe Biden bénéficie dans le Golfe d’une meilleure image que celle que pouvait avoir Barack Obama, bien que le premier « servait » le second lorsqu’il était au pouvoir.