Emma Sawko c’est une silhouette gracieuse qui respire la force et qu’on n’oublie pas, animée par une passion sincère et vécue jusqu’au bout des ongles pour l’avant garde de la mode et du design tout comme pour une approche saine et écologique au soin de soi et à la nourriture. Un grand écart qui semblait incongru lorsqu’elle s’est lancée mais pour lequel elle s’est battue avec détermination et qui aujourd’hui tombe sous le sens et séduit toujours plus.
Elle est la lauréate de notre Trophée Femme Empowerment, parrainé par Engie.
Fondatrice Comptoir 102 et Wild & The Moon (Emirats Arabes Unis)
Emma Sawko est la fondatrice de l’incontournable Comptoir 102 : un endroit vraiment unique au Moyen Orient, mêlant une sélection toujours renouvelée de mode pointue et portable, une cuisine vegan et alléchante, de la bijouterie fantaisie rock-chic, une sélection éclectiques de déco et des pièces d’art de la table contemporain. Ayant remporté le prix Harper’s Bazaar Design Award pour le meilleur magasin de design intérieur de la région, et le prix What’s On pour le meilleur restaurant Healthy de Dubaï, Comptoir 102 est devenu la référence ultime pour la nourriture saine et délicieuse.
Devant l’engouement suscité, Emma a pris la mesure de l’immense attente des gens pour une nourriture plus saine et a décidé d’aller plus loin dans l’offre du marché du take away en lançant Wild & The Moon, un concept de bars à jus 100% végétal, bio, sans gluten, sans sucre et sans plastique.
Qu’est-ce qui vous a poussée à poser votre candidature aux trophées des français à l’étranger ?
J’ai trouvé en arrivant aux Émirats Arabes Unis qu’il y avait une énergie entrepreneuriale positive et très propice à la création de projets. Pour moi ce fut une chance ; Dubaï est une ville qui m’a « portée » en quelque sorte. Lorsque j’ai lancé mes projets -Comptoir 102 d’abord, puis Wild & the Moon- j’ai aussi rencontré beaucoup d’enthousiasme, ce qui aide à avancer. Mon premier concept, Comptoir 102, met en avant un certain art de vivre à la française, très apprécié à la fois par la population locale, mais aussi globalement par la communauté internationale qui font la force de cette ville. C’est l’une des raisons pour lesquelles je souhaitais poser ma candidature : mettre en avant ce qui fait la richesse de notre pays, notre savoir-faire.
Mais c’était aussi une façon de montrer à ceux et celles qui souhaitent entreprendre ici, que c’est possible. Il est important pour moi aujourd’hui de partager mon expérience, en particulier si ça peut aider d’autres à se lancer.
Que représente le fait pour vous d’avoir remporté votre catégorie, c’est à dire : que veut dire pour vous l’empowerment féminin ?
J’en suis extrêmement fière ; l’empowerment féminin est un terme assez nouveau mais peu compris. Les femmes aujourd’hui se lancent et s’assument beaucoup plus en tant qu’entrepreneurs ou chef d’entreprise, ce qui était rare il y a encore 10 ans. Mais elles tendent à le faire de façon différente des hommes ; ce sont souvent des projets qui font du sens, c’est à dire avec une dimension humaine, communautaire ou écologique au premier plan. L’autre particularité est que ces projets féminins sont aussi basés sur l’entre-aide, le partage, dans une sorte de sororité entre entrepreneuses. Je fais moi-même partie d’un cercle de femmes entrepreneur avec lesquelles nous nous rencontrons pour échanger, s’entre-aider professionnellement. C’est très enrichissant.
Qu’attendez-vous professionnellement de l’année à venir, quels sont vos projets ?
Dans l’année qui vient, nous allons continuer à développer notre marque : à Paris, en propre, mais aussi avec des franchises à l’étranger. Nous avons aussi de nombreuses collaborations, comme toujours, prévues avec des marques amies…
Lepetitjournal.com remercie Engie pour son soutien.