

Les récentes lois régissant notamment le don d’organes ont permis de sauver la vie de 37 personnes depuis leur entrée en vigueur l’an dernier (grâce aux dons de 10 personnes décédées). Des dons d’organes peuvent également se faire du vivant du donneur, comme les dons de reins par exemple. Cet acte est en effet apparenté à « l'acte le plus généreux, le plus gentil et le plus noble qui soit pour quelqu'un d'autre » selon le chef du National Organ donation and Transplant Committee. Bien que le don d’organes reste un sujet controversé, il est autorisé de transplanter des organes de donneurs décédés depuis 1993 aux EAU. Cependant, un problème légal autour de la définition de la mort elle-même limitait la collecte d’organes aux personnes encore en vie, impliquant donc plus régulièrement des transplantations de reins, ce qui n’est plus le cas depuis mars 2017 et les nouveaux textes.
Evidemment, il reste encore du chemin à faire comme la mise en place de cartes de donneur ainsi que des actions de sensibilisation. En effet, depuis l’introduction des nouvelles dispositions légales, 75 familles ayant perdu des proches ont été approchées afin d’autoriser le prélèvement d’organes sur le/la défunte mais seulement 20 familles ont répondu par la positive. La population est toutefois sensible à ces sujets puisque 68% des personnes interrogées dans le cadre d’une étude de la Mohammed bin Rashid University de Dubaï ont répondu être prêtes à donner leurs organes en cas de mort cérébrale.