Au cas ou vous ne la recevez pas, voici la lettre de M. le Consul Général de France, à nous, à vous...
L’heure a sonné de se dire les mots bleus, les mots qui rendent les gens heureux. Un mois pour n’avoir plus d’yeux que dans eux.
Magie unique de la planète ronde suspendue au temps du foot quadriennal. Rappelez-vous les 13 pions de Fontaine en Suède et notre Lacombe tirant plus vite que l’ombre de Mar del Plata ; rappelez-vous l’apocalypse de Séville et la terre brûlée de Guadalajara ; rappelez-vous 93 l’inqualifiable (Kostadinov faux rêveur) vengée par 98 (vingt-ans !), première étoile pour l’éternité ; rappelez-vous la mélancolie de Munich enfin. Ah, Munich, Zizou bravant l’impossible adversité du bout de la nuit comme, au petit matin, la chèvre une fois encore défia le loup. Une affaire de cornes, on le sait. Magie unique, oui.
Scrutons deux choses.
Le tableau d’abord : a priori, si l’on lit bien et qu’on croise les poules autant que les doigts, la France et le Sénégal, deux des plus jeunes équipes du tournoi, ne pourront se rencontrer avant au moins les demi-finales. Voilà une esquisse de dénouement qui aurait sacrément de l’allure. Une affaire de famille en somme quand l’on sait que 6 des 23 Lions jouent dans notre championnat. A la mi-juillet, vite.
L’épine horaire ensuite. Le temps ne s'incline pas devant nous mais nous devant le temps, dit la sagesse russe. Pas facile d’organiser des ambiances de match, lorsque l’écran vous appelle, décalage oblige, à 10h00, à 14h00 ou à 15h00, heures de diffusion des premiers matches. Il n’empêche, à l’Institut français de Dakar, au Biddew, ce sera écran total, dès potron-minet. Retrouvons-nous y samedi 16 juin dès 10h00. L’Australie vaut bien une mousse, même à l’heure des croissants. C’est pas le Pérou mais presque……
Olivier SEROT ALMERAS
Consul Général de France
Sur le même sujet
L'annuaire 
