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Grève des éboueurs à Copenhague : un accord trouvé entre la ville et le syndicat 3F

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Écrit par Gwladys N'Djem Nadi
Publié le 29 mars 2023, mis à jour le 29 mars 2023

Les deux parties sont enfin parvenues à un accord concernant les heures de travail, mettant ainsi fin au débat et permettant aux éboueurs de concilier travail et vie privée. Une campagne en partenariat avec la Police et la Municipalité sera également organisée afin de sensibiliser aux cas de "rage au volant" dont les éboueurs sont souvent victimes.

 

accord entre éboueurs et municipalité Copenhague

 

Rappel des faits : pourquoi les éboueurs de Copenhague sont en colère ?

Depuis plusieurs années, la collecte des déchets de la ville de Copenhague était opérée par des entreprises privées. Depuis 2018, la municipalité a décidé de mettre fin à cette sous-traitance et les éboueurs travailleront désormais directement pour l’ARC - Amager Ressource Center - qui est une société municipale.

Depuis 2020, des négociations ont lieu concernant les futures conditions de travail des éboueurs. Ce sont alors 550 éboueurs du secteur de Copenhague, Frederiksberg et Amager qui se sont mis en grève.


Les horaires de travail à l’origine du conflit

Les éboueurs sont formels : ils souhaitent quitter leur poste au plus tard à 17h30 afin de préserver leur équilibre familial. Or, l’ARC leur proposait des horaires de 11h45 à 18h30 contre des horaires actuels de 6h à 12h/13h qui permettent à grand nombre d’entre eux de passer l’après-midi avec leurs enfants.

Les éboueurs dénoncent également les comportements imprudents des automobilistes auxquels ils doivent faire face aux heures de pointe.

 

Le Tribunal du travail se saisit de l’affaire

Après 3 jours de grève - de lundi à mercredi derniers - l’ARC a demandé aux éboueurs de reprendre le travail, sans quoi les négociations ne seraient pas poursuivies. Mais les éboueurs ont continué leur grève et l’affaire a été prise en main par le Tribunal du travail. Ils ont alors repris leurs postes le jeudi.

Au Danemark, ils peuvent être condamnés à payer une amende pour chaque heure de grève supplémentaire, voire être licenciés.

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