Le mail envoyé mercredi dernier par une élève du Lycée Victor Hugo de Marrakech accusant le proviseur de l’établissement de harcèlement sexuel a fait l’effet d’une bombe.
“Mains baladeuses”, “allusions sexuelles”, “questions déplacées”... La lycéenne affirme également dans son long message que “de nombreuses personnes ont souffert”, suite à des comportements similaires en concluant "Je refuse de me taire et de laisser passer ces gestes et ces actes qui sont inacceptables".
A la suite de ces accusations, l’établissement qui compte 1128 élèves a été secoué par des manifestations de jeunes réclamant la démission du proviseur incriminé. Le proviseur de l’établissement, en poste depuis 4 ans, a été suspendu par l’AEFE (Agence pour l’enseignement français à l’étranger), une mesure administrative provisoire « en attendant d’en savoir plus ».
A quelques jours du baccalauréat, les parents d’élèves appellent au calme.“À l’heure actuelle, il est impossible d’annoncer si les faits sont réels. On ne sait pas si une plainte est déposée (des deux parties) et donc à ce stade, c’est la parole de l’un contre la parole de l’autre (harcèlement ou diffamation)”, indique l’Union du conseil des parents d’élèves (UCPE).