ELECTIONS CONSULAIRES A RABAT – La liste Vivre à Rabat se présente

La liste Vivre à Rabat a souhaité se présenter à la communauté française au travers du Petitjournal.

Présentation de notre liste
La liste Vivre à Rabat, VaR, s'est constituée autour d'une envie simple : participer à la vie citoyenne de la communauté des Français de Rabat.
Nous sommes 4 hommes et 3 femmes, tout bien ancrés dans la région avec des responsabilités professionnelles, associatives et familiales. Nous sommes pluriels, divers, et avons choisi de donner de notre temps.
Bien que faisant partie pour certains d'entre nous d'une association qui est l'UFE
(Union des Français de l'Etranger), nous avons préféré nous présenter sans aucune bannière, car nous pensons que la seule bannière qui compte pour cette activité nouvelle, c'est la connaissance du terrain, la bonne volonté et la disponibilité.
Voici les 7 membres de la liste :
- Fathallah Fatihi : architecte, marié, 2 enfants, Président UFE Rabat. (photo ci-jointe: droits réservés)
- Insaf Haitof-Pacaud : Expert-comptable, Directrice dans une société internationale d'audit, de conseil et de fiscalité, mariée 2 enfants.
- Farid Chbicheb : Directeur de Société franco-marocaine d'informatique, marié
- Jinane Fadili : Directrice des ressources humaines
- Michel Anton : Cadre en retraite
- Michèle Imbert: Chirurgien-dentiste, Présidente de l'Association des Français du Gharb
- Jean Pierre Lacave: Chef d'entreprise, Président d'une ONG internationale.

Nos priorités  
Il s'agit de faire vivre une réelle solidarité et mieux prendre en charge les personnes en difficulté : les personnes isolées, les personnes âgées, les personnes et familles en situation de précarité.
Nous voulons en dehors de l'activité de conseil auprès des autorités consulaires et de l'ambassade, être une réelle force de propositions pour améliorer notre quotidien, notamment sur le plan de la prise en charge de la santé, de l'enseignement ou de la sécurité.
Nous proposerons, au cours de la campagne, sur notre site, une idée concrète chaque jour, qui pourrait être proposée dans l'avenir.

Concrètement : 
1) A titre d'exemple, nous proposons que soit organisée une réelle chaine de solidarité qui permettrait de localiser, quartier par quartier, les personnes en situation de précarité, qui souvent n'osent pas ou ne peuvent pas solliciter une aide, pour les sortir de l'isolement et leur porter soutien et assistance. L'organisation par exemple, d'une aide à domicile comme il existe en France, pourrait rendre service à beaucoup de personnes.
2) Pour l'enseignement et les frais de scolarité, nous voudrions oeuvrer pour que les aides et bourses soient plus judicieusement et équitablement distribuées en reconsidérant les modalités et calculs d'attribution afin d'élargir le nombre de bénéficiaires, qui doivent être ceux qui méritent aide et solidarité, plutôt que ceux qui détiennent l'information.
3) Pour la fiscalité, face aux systèmes fiscaux de plus en plus sophistiqués, et la complexité d'une situation transnationale et les lourdeurs administratives, nous pensons que beaucoup de familles sont en difficulté et souhaiteraient des conseils fiscaux plus faciles d'accès et moins onéreux. Nous proposons la mise en place de solutions permettant l'accès à l'information, le conseil et l'assistance en collaboration avec les services de l'administration concernée.
4) Pour la santé, nous proposons l'élargissement du nombre des établissements permettant des soins conventionnés avec la Caisse des Français de l'Etranger. En effet, il nous semble important, que chaque personne puisse se soigner à l'endroit où il le désire, et à l'endroit où son médecin traitant ou spécialiste à l'habitude de travailler. Nous pensons également que la nouvelle convention de la sécurité sociale française avec la CNSS, n'est pas une avancée mais plutôt une dégradation de notre couverture médicale. En effet, tout le monde sait que le niveau de couverture au Maroc n'est pas le même qu'en France. Si la sécurité sociale française aligne ses prestations au Maroc sur celle de la CNSS, alors allons jusqu'au bout, et demandons également des cotisations assurance maladie à hauteur des cotisations marocaines.
5) Pour la sécurité, et sans entrer dans le détail, nous proposons que le programme Ariane qui permet à ceux qui le désirent une inscription auprès des autorités, pour la possibilité d'une géolocalisation lors de déplacements pour activités professionnelles ou touristiques, soit décliné en programme local et régional.

Voilà quelques exemples concrets de type d'actions que nous voudrions entreprendre si nous sommes élus. Il s'agit à chaque fois, de projets qui ne demandent pas de budget supplémentaire à l'Etat, mais une utilisation plus judicieuse des ressources financières allouées, une incitation à l'initiative privée et une participation accrue de la société civile.

Lorraine Pincemail (http://www.lepetitjournal.com/casablanca) Vendredi 16 mai 2014