Apprécié pour son climat, sa proximité avec la France et son patrimoine historique, le Maroc attire de nombreux expatriés français. Mais comme dans bien d’autres pays étrangers, le Maroc a ses règles tant concernant l’immigration que le travail, et il y tient ! Le Maroc eldorado économique ? Pas vraiment. Du moins, il convient de respecter les procédures en vigueur, d’être préalablement bien conseillé, car les impôts et taxes divers ressemblent de très près au bon vieux système français, les arcanes de l’administration marocaine en sus. Sachez qu’au royaume chérifien, le prélèvement fiscal à la source n’est pas d’hier par exemple !
Etre autonome financièrement et assurer des ressources sûres est la première condition afin d’être autorisé à résider au Maroc au-delà des 3 mois de votre visa touristique. Autrement dit, travailler. C’est en cela qu’en qualité d’étranger, les règles diffèrent quelque peu du système français, notamment en matière de contrat et de droit du travail.
Aussi et que vous soyez entrepreneur, travailleur indépendant ou bien encore profession libérale, se laisser bercer par le doux chant des minarets ne suffira pas pour réussir dans votre projet. Si bien des idées reçues, telles que l’obligation de s’associer à un marocain de souche, sont évidemment erronées, il n’en demeure pas moins que l’administration marocaine contrôle parfaitement l’économie du royaume, sa devise, ses importations et exportations. D’ailleurs, l’arsenal de droits directs et indirects douaniers est au Maroc extrêmement précis, tant en textes qu’en chiffres, et les frontières peu poreuses !
Nous avons voulu en savoir plus en rencontrant Maître Lina Fassi-Fihri, avocate au barreau de Paris et associée au bureau de Casablanca du cabinet français d’avocats d’affaires internationales LPA-CGR.
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