Édition internationale

Innoncence InNoSense, un court-métrage sur le voyage de Lilya, de l'abus sexuel à la guérison

La galerie Art+\Charlie présente le court-métrage Innocence InNoSense suivi d'une discussion avec Lilya Sabatier, Saviya Lopes et Gia Singh Arora modérée par Anuja Anim.

Affiche de la projection du film Innocence InNoSenseAffiche de la projection du film Innocence InNoSense
Affiche de la projection du film Innocence InNoSense

La galerie Art+\Charlie présente le court-métrage Innocence InNoSense (15 mn) suivi d'une discussion avec Lilya Sabatier, Saviya Lopes et Gia Singh Arora modérée par Anuja Anim.

 

Le court-métrage Innocence InNoSense

Grâce à un jeu unique de mouvements et de moments en coulisses, le film suit intimement le parcours de Lilya, depuis les abus sexuels subis dans son enfance jusqu'à la guérison du traumatisme. Il explore les complexités du traumatisme et de l'attachement, de la mémoire, de la sécurité et du corps, et invite à réfléchir aux possibilités de guérison.
L'objectif de la projection du film est d'offrir un lieu sûr pour entamer des conversations honnêtes qui incitent le spectateur à ressentir, à aller au-delà de la rhétorique victime-auteur, pour commencer à chercher des solutions holistiques qui tiennent compte des complexités de cette épidémie silencieuse.

 

Les panélistes, Lilya Sabatier, Saviya Lopes, Gia Arora Singh et la modératrice Anuja Amin

Lilya Sabatier a plus de 20 ans d'expérience dans le développement personnel, la guérison des traumatismes et la vie incarnée. Elle est guide holistique informée des traumatismes, détentrice d'espace, enseignante et facilitatrice internationale en leadership de soi en utilisant une approche multi-modalité. Elle s'attache à aider les gens à se reconnecter à l'ensemble de leur être et, par ce biais, à se connecter aux autres.

Saviya Lopes est une artiste visuelle basée à Vasai (Bassein), au nord de Mumbai. Elle est diplômée de Rachna Sansad AFAC à Mumbai, et a participé à diverses expositions collectives en Inde et dans le monde entier depuis 2015. Elle a été artiste participante puis directrice de Clark House Initiative, à Mumbai. Issue de la communauté des catholiques de l'Inde de l'Est, elle travaille souvent avec son histoire natale, à travers des archives familiales et des récits oraux, en s'inspirant d'activités comme la confection de courtepointes par sa grand-mère en tant que manifestations de dissidence. Son travail décape habilement l'histoire, la réimagine et la reconsidère pour les générations futures. Elle n'hésite jamais à choisir un langage visuel pour réinterpréter ce qui a été perdu. Ses œuvres parlent vraiment d'une clé féministe, intersectionnelle, où la subtilité, la transparence, la délicatesse transmettent des histoires de violence, d'héritage, de colonialisme. Elle se passionne pour le rôle des femmes dans l'histoire du travail et du textile. La pratique artistique de Lopes s'inspire des expériences vécues dans les espaces qu'elle habite. Elle considère le corps comme un agent actif de protestation sociétale et de valeur symbolique. Son travail s'intéresse à l'interrelation entre le corps, le langage, la culture et la navigation dans les espaces.


Gia est une artiste multidisciplinaire dont la pratique embrasse l'hybridité à travers ses rôles de cinéaste, d'artiste de performance, de praticienne du mouvement somatique et d'éducatrice. Le corps est le site principal de son travail, formant la base de ses intuitions et impulsions artistiques.
De son documentaire, Dekho Main Hoon, qui explore la pratique du mouvement somatique à Andar Bahar, un film expérimental en 16 mm sur un artiste dragueur, le travail de Gia a été présenté dans divers festivals de cinéma. Elle intègre le mouvement, la danse classique, l'art de la performance et le théâtre dans son travail en direct, s'éloignant des idées de perfection et donnant la priorité à l'autoréflexion et à l'atteinte d'un état de repos à travers le processus. Elle affirme : "La plupart du temps, je suis à l'écoute, et le corps me fait avancer". Ses ateliers, tels que Movement and Stillness, Sound of Shapes, et une série en trois parties pour l'exposition Critical Zones au Goethe Institut, explorent les manières d'expérimenter le corps.

Anuja Amin est éducatrice en éducation corporelle et fondatrice d'une entreprise à impact social, Circles of Safety. Elle a obtenu un diplôme de gestion des ressources humaines à la London School of Economics. Sa volonté de tendre la main aux enfants, en particulier à ceux qui ont vécu une enfance traumatisante, l'a amenée à obtenir une licence en psychologie à l'université de Nottingham. Elle s'est forgée une solide éthique de travail comme stagiaire en ressources humaines chez Goldman Sachs (Londres), puis comme conseillère politique expatriée au siège de Shell International, à La Haye.
Circles of Safety est sa réponse à la honte, à la culpabilité et au déni auxquels elle a été confrontée en grandissant en tant que victime d'abus sexuels. Sa mission est de préparer les enfants scolarisés à une vie sûre et épanouie dans un monde où la désinformation, la discrimination et les abus sexuels constituent des risques sérieux pour leur bien-être. Circles of Safety propose aux écoles des programmes d'éducation corporelle adaptés à l'âge, exempts de honte et culturellement pertinents, tout en renforçant les partenariats avec les parents afin d'obtenir des résultats durables. Circles of Safety a récemment été incubé par (NSRCEL) IIM Bangalore et Unltd India.
En 2022, Anuja a figuré dans un livre de 50 femmes inspirantes du Gujarat, en présence de la ministre Smriti Irani. En 2023, elle a reçu le prix "She Rise" au nom de la branche féminine de la Confédération de l'industrie indienne (CII). Elle est déterminée à élever une génération d'enfants informés, capables de faire des choix sûrs, responsables et inclusifs en ce qui concerne leur bien-être.

 

Informations pratiques
18mars

De 18:00 à 19:30

Adresse

71A Pali village
Maharashtra
400050 Mumbai

Horaires

de 18h à 19h30

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