Le site d’information Coconuts avait en octobre dernier publié un classement des villes les plus dangereuses au monde selon le "Safe Cities Index 2017" de The Economist Intelligence Unit dans lequel Yangon se retrouvait en deuxième position, juste derrière Karachi. De nombreuses réactions de personnes en désaccord avec l’image d’insécurité véhiculée par ce classement, ont suivi cette publication. Le New-York Times a tenté, dans un article publié ce 12 mars 2018, de justifier ce classement afin de prévenir les touristes, mais son argument principal ne semble pas convaincre. La tension entre les communautés bouddhistes et musulmanes ferait de Yangon un lieu dangereux : "De la perspective d’un touriste, c’est une ville instable car l’on ne peut pas savoir ce qu’il va se passer", y explique le directeur général associé de la compagnie de consultants en sécurité Kroll. Toutefois, nulle part le fait que ces violences sont localisées dans l’Etat Rakhine n’est évoqué. Ne sont pas non plus mentionnées les réelles raisons : faiblesse des infrastructures, et de la sécurité tant sanitaire que digitale.
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