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Une nouvelle centrale électrique dans l’état d’Arakhan

Une nouvelle centrale électrique dans l’état d’ArakhanUne nouvelle centrale électrique dans l’état d’Arakhan
Écrit par Rédaction lepetitjournal.com Birmanie
Publié le 24 juin 2019, mis à jour le 24 juin 2019

Le consortium qui veut créer une centrale électrique à Kyaukphyu dans l’état d’Arakhan espère que son contrat d’achat d’électricité avec le gouvernement sera ratifié dans les semaines à venir. Le joint-venture composé de la compagnie birmane Supreme Group et de l’entreprise d’état chinoise Sinohydro développe actuellement un projet de centrale électrique d’une puissance de 135 MW alimentée par le gaz produit sur le site off-shore de Schwe, en mer d’Adaman. L’investissement est estimé à 160 millions d’euros, un accord de principe a déjà été signé par le ministre de l’Électricité et de l’Énergie, U Win Khaing, à Pékin en avril dernier et le projet n’attend plus que la signature finale du gouvernement engageant l’état birman. Si l’accord est confirmé, ce pourrait être une étape décisive pour la production d’électricité en Birmanie. Le gouvernement a en effet toujours été très réticent à s’engager sur des contrats d’achat d’électricité car ils garantissent d’une part un tarif et une durée au producteur, et d’autre part ils sont habituellement libellés en dollar. Jusqu’à présent, les dirigeants étaient réticents à donner des garanties de paiement sur le le long terme et n’acceptait de s’engager que sur des paiements en kyat. Toutefois, une telle attitude rebutait les éventuels investisseurs car la devise birmane n’a pas de valeur réelle sur les marchés et s’avère hautement volatile, sans compter la difficulté pour les entreprises d’évaluer leur retour sur investissement en l’absence de garantie de tarif et de durée. Avec la crise actuelle de l’électricité et les rapports prospectifs qui s’accumulent en mentionnant tous la nécessité d’assurer un approvisionnement continue en électricité au pays comme condition sine qua non de son développement, le gouvernement est donc sous pression et doit prendre des décisions. Les termes exacts du contrat d’achat d’électricité ne seront sans doute pas publics mais si le document est finalement ratifié, il traduira un changement de cap des autorités, qui commenceront à suivre les procédures internationales classiques des investissements dans la génération d’électricité.

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Publié le 24 juin 2019, mis à jour le 24 juin 2019

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