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Une foule réclame un violeur d'enfant à la police pour rendre justice

Une foule réclame un violeur d'enfant à la police pour rendre justice BirmanieUne foule réclame un violeur d'enfant à la police pour rendre justice Birmanie
Écrit par Rédaction lepetitjournal.com Birmanie
Publié le 1 janvier 1970, mis à jour le 20 mars 2018

La police de Mandalay a arrêté 11 personnes ayant pris part à un mouvement de foule s'étant massé, dimanche dernier, devant le commissariat pour réclamer que la police leur remette un suspect de viol sur mineure. Ce dernier avait été arrêté plus tôt dans la journée, suspecté d'avoir violé une fillette de sept ans dans le district de Augmyaythazan jeudi dernier. La foule devenait plus agitée au fur et à mesure qu'elle grossissait et lorsque la police a voulu bloquer l'accès au commissariat, certains des manifestants leur ont jeté des pierres et des briques. Les forces de l'ordre ont alors tiré en l'air et arrêté 11 personnes. Plusieurs cas de viols et violences sexuelles reportés récemment dans les médias ainsi que l'annonce officielle d'une augmentation, au niveau national et ce depuis plusieurs années, de ce type de violences, ont indéniablement participé à la montée d'une colère partagée par une partie de la population birmane. Fruit de cette colère contagieuse, un appel à la peine de mort systématique pour les violeurs a été relayé partout en Birmanie. Tandis que certains participent à ce débat en espérant mettre l'accent sur un besoin d'une meilleure éducation en la matière, d'autres réclament, à cors et à cris, par le biais de pétitions et de manifestations, la peine de mort comme unique solution. En réponse, le gouvernement s'est engagé à proposer un projet de loi pour la ‘Protection et Prévention des violences contre les Femmes’, qui, selon toute vraisemblance comprendra, entre autre, un durcissement des peines dont la peine de mort pour les cas les plus violents. La parlementaire Naw Susana Hla Hla Soe, secrétaire du Comité des Droits des Femmes et des Enfants, a confié récemment au Myanmar Times que des sanctions plus dures seront moins efficaces que de simplement commencer à appliquer les peines déjà en place.

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Publié le 20 mars 2018, mis à jour le 20 mars 2018

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