

Plus de 1400 personnes sont mortes des conséquences de “désastres naturels” entre avril 2016 et septembre 2018 selon les données officielles publiées par le ministère du Bien être public, de l’Aide et de la Relocalisation. Le ministère recense 6 607 événements mis dans la catégorie de “désastre naturel” sur une période de 30 mois, qui ont entrainé le décès de 1 402 individus. Les autorités ont déboursé environ 16 milliards de kyats (de l’ordre de 9,5 millions d’euros) pour assister les victimes et aider à des relocalisations. A titre de comparaison, les inondations qui ont frappé le département de l’Aude entre le 14 et le 15 octobre dernier ont tué 14 personnes et les dégâts conséquents sont évalués à 200 millions d’euros. La Birmanie est considérée comme l’un des trois pays du monde les plus susceptibles d’être victime de catastrophes naturelles, que ce soit des inondations, des glissements de terrains, des incendies, des sécheresses, des cyclones ou des tremblements de terre.
