Le gouvernement régional de Mandalay intensifie sa lutte contre les logements illégaux, leurs habitants étant tenus responsables de la récente montée du crime dans la région. Des résidents auraient en effet remarqué une baisse de la criminalité dans leur quartier depuis que la police a démoli des cabanes utilisées par des dealers. La police semble plus dubitative : “Nous démolissons des squats. Certains sont construits pour des raisons commerciales. Par exemple, les baraques illégales de la rue Kannar ont été démolis mais les squatteurs n'ont pas bougé” a expliqué le ministre régional U Zaw Myint Maung, “ils vivent et dorment dans des voitures garées qui ne peuvent plus circuler” a-t-il continué. Le ministre a également noté que certains ont des maisons dans des villages mais qu'ils restent à Mandalay pour des raisons économiques. Ainsi les autorités ne font pas systématiquement le lien entre criminalité et squatteurs, hors la priorité pour le moment est bien de faire baisser la criminalité. Un autre souci s'ajoute à cela, même s'il est illégal d'occuper un terrain privé sans autorisation, le nombre de squatteurs étant tel, les livrer à la justice prendrait beaucoup trop de temps, ainsi le plus simple semble être de détruire les bâtisses sans se soucier de leurs occupants. En 2017, 700 squats situés sur la rue Strand auraient été détruits et leurs occupants relogés avec un nombre inconnu d'entre eux qui auraient illégalement revendu ou sous-loué le logement. Il semblerait que le gouvernement planche à l'élaboration d'un plan de relogement des squatteurs dans une nouvelle ville du côté de Pyin Oo Lwin.
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