En début de semaine, l’Union Européenne a ajouté sur sa liste noire onze militaires birmans et deux sociétés : la Myanmar Economic Holdings Ltd (MEHL) et la Myanmar Economic Corporation (MEC).
Ces deux entreprises sont considérées comme des sources de financement pour la junte au pouvoir depuis le putsch militaire du 1er février. Parmi cette liste de nom, on retrouve le commandant en chef de l’armée Min Aung Hlaing, son chef adjoint Soe Win, Myint Swe nouveau président qui a transféré tous les pouvoirs au chef de la junte, le président de la commission électorale Thein Soe et bien d’autres.
L’Union Européenne interdit donc à ces onze responsables de "pénétrer sur son territoire et un gel de leurs avoirs. […] En outre, il est interdit aux citoyens et aux entreprises de l’UE de mettre des fonds à la disposition des personnes et entités inscrites sur la liste". Cette liste de mesures s’ajoute à la "suspension de l’aide financière versée au gouvernement, au gel de toute assistance aux organes gouvernementaux qui peuvent être considérés comme légitimant la junte militaire de la Birmanie” ainsi qu’à l’embargo sur les armes à destination de la Birmanie. Ces nouvelles sanctions sont comparables à celles prises dernièrement par les Etats-Unis et la Grande-Bretagne.
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