Lors de la deuxième rencontre entre le Centre pour la Paix et la Réconciliation Nationale (NRPC) et plusieurs activistes des droits de l’Homme de l’état de Karen, un délai supplémentaire a été demandé par le gouvernement local afin de trouver un lieu où déplacer la statue controversée. D’après Kuhn Thomas, l’un des activistes présents lors de la réunion de mardi dernier, l’ethnie Karen possède sa propre histoire et ses propres dirigeants. La statue du Général Aung Saung serait considérée comme un symbole de la domination culturelle et identitaire de la majorité birmane du pays. Une manifestation organisée par les habitants en février, demandant le retrait de la statue de Loikaw, a débouché sur le début des négociations avec le NRPC. “Ils nous ont dit que la statue du Général Aung Saung était un esprit unificateur – qu’il était un héros national, un architecte de l’indépendance du pays, et donc qu’ils ne pouvaient pas nous laisser l’enlever”, a déclaré Dee De, l’un des participants à la réunion.
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