

Après avoir été amnistié par la junte mi-février alors qu’il purgeait une peine de sept ans de prison pour vol et complicité de meurtre, un homme, de retour dans son village depuis une vingtaine de jours, a violé puis tué une enfant de 5 ans.
Le crime s’est déroulé dans l’Etat Shan, où un "tribunal" a alors été organisé par l’Armée de libération Nationale Ta’ang (TLNA), qui a condamné le meurtrier, déjà soupçonné d’autres viols, à la peine de mort par exécution. Depuis le putsch militaire, l’armée a gracié plus de 23 000 prisonniers.
Alors que la peine de mort était abolie depuis 1988, la junte cherche à la rétablir en instaurant la loi martiale dans plusieurs zones du pays où la peine capitale est régulièrement prononcée. En fin de semaine dernière, dix-neuf personnes ont été condamnées à mort dont dix-sept par contumace.
Dernièrement sept personnes ont connus la même sentence pour le meurtre d’un indicateur de la police. Trois des accusés étaient en fuite.
