Les Petites et Moyennes Entreprises (PME) ont toujours du mal à rivaliser et à se développer cinq ans après que l’ancien gouvernement de Thein Sien ait mis en place un comité central pour les aider, et que la Banque Centrale de Birmanie les ait autorisées à souscrire des prêts sans garantie. À l'accès limité au capital, aux infrastructures insuffisantes, aux taxes élevées et à la prolifération des produits contrefaits s'ajoutent de nouveaux défis tels que le manque de régulations de l'économie digitale ou encore l'inconstance des lois en vigueur, ainsi que l'incapacité du gouvernement à faire appliquer ces changements par les entreprises mais aussi par les employés gouvernementaux. Voilà ce que se sont dit les entreprises, réunies à Naypyidaw, lors de la conférence des Petites et Moyennes Entreprises mi-octobre. U Ngwe Tun, créateur de Aung Nay Lin Tun Co, compagnie produisant "Genius Coffee" résume ainsi les discutions : "Dans le processus de développement, il y aura toujours des difficultés pour le gouvernement et les secteurs privés. Il faut donc faire les choses systématiquement et stratégiquement, un pas après l'autre. Le problème est que les priorités du gouvernement changent tout le temps, et parce qu'ils ne communiquent pas bien sur ces changements, les entreprises ne savent pas quelles lois suivre".
Les PME birmanes toujours à la peine malgré les aides
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