Le 30 mars, le département d’Etat américain a indiqué que les Etats-Unis ont demandé le départ de Birmanie de l'ensemble de son personnel non essentiel, ainsi que de leurs familles. Le département d'Etat avait proposé mi-février un départ volontaire de Birmanie pour les employés gouvernementaux non essentiels et leurs familles s'ils le souhaitaient. Il y a donc eu une mise à jour des directives pour maintenant “ordonner le départ” de ces diplomates appartenant à cette catégorie. Washington a annoncé en début de semaine de nouvelles sanctions comme la suspension de “tout engagement des Etats-Unis avec la Birmanie au titre de l'Accord-cadre de 2013 sur le commerce et l'investissement avec effet immédiat”. Quant à l’Union européenne, elle a confirmé l’adoption de sanctions visant plusieurs gradés des forces armées dont le commandant en chef Min Aung Hlaing et son chef adjoint Soe Win. Ces sanctions de l’Occident sont ignorées par les généraux birmans puisque les intérêts de la l'armée birmane sont d’abord liés aux partenaires asiatiques dont la Chine, qui refuse jusqu’à présent de condamner officiellement le coup d’Etat du 1er février 2021.
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