Soe Myint, le secrétaire permanent adjoint au ministère de l'Electricité et de l'Energie a annoncé que la Birmanie délivrerait de l'électricité à 50% de sa population d'ici novembre 2019. Sans aucun doute une bonne nouvelle qui s'accompagne cependant d'une annonce moins positive, en effet, le gouvernement prévoit “une perte” de 500 millions de kyats pour l'année fiscale 2018-2019 dû au coût de fonctionnement du réseau électrique. Ainsi une hausse des prix est déjà prévue pour 2019 pour contrebalancer ce déficit, a fait savoir Soe Myint : “nous allons réformer les tarifs de l'électricité tout en nous assurant que les augmentations n'affecteront pas les salariés et les groupes aux revenus bas. Cependant notre immédiate priorité est de stabiliser le déficit.” Le gouvernement a ainsi déjà discuté avec six des 29 représentants des zones industrielles de cette augmentation des tarifs et il semblerait que cela ne pose aucune problème, comme l'a expliqué l'un de leur porte-parole: “Si le gouvernement perd de l'argent, ce n'est pas bon pour le pays. Nous ne sommes pas opposés à une augmentation mais nous voulons un débit stable et un voltage supérieur. Nous ne pouvons pas bien travailler si l'électricité est erratique et peu fiable.”
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