

Khin Zaw, un conseiller du ministre des Hôtels et du Tourisme a déclaré à la presse locale que "certains (touristes Chinois) viennent pour travailler sur les sites de construction, mais la plupart viennent pour faire des affaires, cependant ils n'ont pas de visa d'affaire. Cela a un impact négatif. Nous avons besoin de contrôler ceux qui viennent en Birmanie, et de nous assurer qu'ils suivent les règles." Les ressortissants Chinois se voient en effet, à leur arrivée par voie terrestre, attribuer automatiquement un laisser-passer d'une validité de sept jours. Il avait d'ailleurs déclaré quelques jours plus tôt à ce sujet que les pass n'avaient pas été instaurés pour permettre aux Chinois de faire des affaires. Le secrétaire permanent au ministère de l'Immigration avait annoncé, le 23 mars 2018, l'arrestation de plusieurs Chinois pour avoir commercé et fait des affaires illégalement. L'année dernière, l'administrateur de Hpakant, une ville dans l'état Kachin, avait en réponse au même problème, demandé à tous les ressortissants Chinois de s'enregistrer à leur arrivée. Le problème n'est donc pas nouveau mais ne semble pourtant pas vraiment avoir trouvé de réponse satisfaisante. La Chine, de son côté, vient d'annoncer le gel de sept comptes en banque d'hommes d'affaires birmans opérants autour de la frontière dans l'état Shan, arguant que les fonds viendraient d'activités liées à des jeux illégaux d'argent. En juin dernier, 132 comptes en banque d'hommes d'affaires birmans avaient été gelés en raison de l'origine douteuse des fonds s'y trouvant.







