

La signature a eu lieu à New York, au siège des Nations Unies et avait été discutée en amont à Naypyidaw la semaine précédente. L’accord de signature avait été proposé par le président U Win Myint et soutenu par les représentants militaires du Parlement. L’un d’eux, le lieutenant-colonel Zaw Tun Oo, représentant l’armée à la Chambre Basse, avait expliqué au Parlement que la signature du traité permettrait de clarifier les doutes quant à la position de la Birmanie vis-à-vis des armes nucléaires. Les signataires du traité s’engagent en effet à ne pas participer à de quelconques activités requérant des armes nucléaires, de leur développement à leur utilisation ou même au stockage que ce soit sur le territoire national ou sur le territoire d’un autre pays. Bien que la Birmanie ait montré patte blanche à plusieurs reprises à ce sujet, des liens étroits remontant aux années 2000 avec la Corée du Nord ont toujours laissé planer un doute quant à la sincérité de cette bonne volonté affichée. Il semblerait que la Birmanie veuille, par la signature du traité, mettre court à ces anciennes rumeurs. 67 pays ont signé l’accord et 19 ont accepté de le signer, parmi ceux-ci, l’Indonésie, le Laos, la Malaisie, Brunei et le Vietnam.
