L’arrivée de la mousson réveille les inquiétudes concernant les camps de déplacés Rohingyas dans l’état de Rakhine et les camps de réfugiés au Bangladesh. Le cyclone Mora en mai 2017 avait détruit ou endommagé 20 000 habitations, principalement dans les états de Rakhine et Chin et dans la région de l’Ayeyarwady. Dans un reportage de Frontier, des déplacés du camp de Thet Kay Pyin non loin de Sittwe se confient : "les abris ne sont pas assez solides pour résister aux vents violents" s’inquiète l’un d’entre eux. "Cette année, il y a moins d’agences d’aide humanitaire internationales. S’il y a des problèmes, si nos abris s’effondrent, qui viendra nous aider ?" L’obstruction ou la destruction des routes est également un problème, empêchant les organismes d’aide d’atteindre les camps. Le plan d’action pour la réduction des risques de désastres développé par le gouvernement en 2017 comprenant entre autres la construction d’abris anticycloniques et des plans d’évacuation d’urgence laisse de plus encore à désirer. Dans les faits, il n’y a pour le moment que 26 abris ; la plupart des personnes n’ont nulle part où aller.
Inquiétudes grandissantes pour les camps de réfugiés durant la mousson
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