Le week-end dernier, le gouvernement a tenu un séminaire sur les camps de réfugiés dans les états de Rakhine, Shan, Kachin et Karen. Selon Aung Thurein, directeur du ministère de l’Aide Sociale, les camps n’ont pas été créés pour être une solution durable : "Nous devons commencer par élaborer une stratégie, ensuite nous pourrons commencer le processus de fermeture des camps. Si nous fermons les camps, nous allons aussi apporter de l’aide à la recherche d’emploi et à l’accès à l’éducation." Les associations humanitaires tirent la sonnette d’alarme : "Nous ne devons pas nous focaliser sur la fermeture des camps mais sur les personnes et ce dont elles ont besoin" s’inquiète Fabrizion Carboni, à la tête du comité international de la Croix Rouge. "Les troupes de l’armée birmane sont toujours dans certains villages. C’est pour cette raison que les civils ne veulent pas y retourner. Le gouvernement devrait commencer par s’occuper de cela" ajoute Sut Heng Hoi, du Comité du Mouvement des Jeunes de Kachin. Plus de 160 000 personnes vivent dans les quelque 140 camps de réfugiés du pays.
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