

Les soucis de Facebook sont planétaires mais semblent être poussés à l'extrême en Birmanie où nombres d'utilisateurs réduisent internet au célèbre réseau social. La compagnie américaine a souvent été critiquée pour ne pas réagir face à la montée des fausses informations et des appels à la haine publiés sur son réseau. Il semblerait cependant que l'entreprise tente de redresser la barre, ainsi quatre nouveaux groupes ethniques armés de Birmanie viennent d'être bloqués : l'Armée Arakanaise (AA), l'Armée de l'Alliance Démocratique Nationale de Birmanie (MNDAA), l'Armée pour l'Indépendance Kachin (KIA) et l'Armée de Libération Nationale Ta'ang (TNLA). La compagnie a déclaré à l'AFP que le gouvernement birman avait désigné comme dangereux mais la décision de les bloquer avait été prise en interne. Facebook aurait désormais une centaine d'employés dédiée à la surveillance du réseau birman et dont certains seraient capables de lire les dialectes Shan et Chin.
