Le “Karenni State Directorate of Hotels and Tourism” a annoncé que le gouvernement national allait lever les restrictions de voyage sur certaines zones de l'État. Celui était, par le passé, complètement interdit aux touristes. Malgré l'accord du gouvernement allant dans ce sens plus tôt ce mois-ci, l'ordre officiel n'a pas encore été publié. Le chef du directoire a expliqué au journal The Irrawaddy que “les touristes étaient autorisés à visiter Loikaw dans le passé et il fallait demandé une autorisation pour visiter Demoso. Maintenant, des restrictions sur des zones interdites ont été levées.” Les touristes peuvent désormais visiter Panpet et Tanilale dans le township de Demoso ainsi que les villes de Bawlake, Hpasawng et Mese, se situant aux abords d'une route commerciale entre la Birmanie et la Thaïlande. “Il y avait des restrictions parce que l'État n'était pas pacifié” a ajouté l'officiel. Or le Karenni National Progressives Paty (KNPP), un des groupes ethniques armés du pays, a signé plusieurs accord de paix avec le gouvernement, à l'exception de l'Accord de Cessez-le-feu National (NCA). U Thein Lwin, membre de “L'Union of Myanmar Travel Associations” explique que “les conditions de sécurité dans l'État se sont améliorées. Malgré les disputes entre eux [ndlr : le KNPP et les autorités], il n'y a plus de combats. Le KNPP a également déclaré qu'ils ne dérangeraient pas les touristes locaux et étrangers et que ceux-ci pouvaient voyager librement. Le groupe a indiqué qu'il voulait le développement du tourisme.” En effet, malgré des signes encourageant, notamment grâce à un tourisme local se développant timidement, les retombées financières dans ce secteur restent encore très limitées. En levant les restrictions, les officiels espèrent envoyer un signal fort aux touristes locaux et internationaux et ainsi les inciter à venir se détendre dans l'État de Kayah.
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