Le 14 mai dernier, 16 parlementaires ont demandé au gouvernement de confier au secteur privé l’électrification du pays après s’être penché en commission sur la situation difficile du secteur de l’électricité et de l’énergie en ce moment (notre édition du 17 mai). C’est notamment la faillite actuelle de l’hydroélectricité qui préoccupe les autorités, et le gouvernement birman vient d’ailleurs de conclure un accord avec l’Agence Française de Développement (AFD) pour un prêt de 35,7 millions d’euros (60 millions de kyats) qui devraient être consacrés à des travaux de réparations et de renforcements de 5 barrages hydroélectriques. Selon le ministre de l’Électricité et de l’Énergie, Win Khaing, le gouvernement perd 500 milliards de kyats (environ 300 millions d’euros) dans l’électricité chaque année. Aujourd’hui en Birmanie 44% des foyers disposent de l’électricité, et l’objectif est de parvenir à 50% à la fin de 2019 et à une couverture totale du pays d’ici à 2030.
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