

11 Rohingyas ont été arrêtés vendredi dernier après avoir agressé trois journalistes allemands, leur contact local, leur chauffeur et un policier qui a essayé de les protéger. Le Comité des Réfugiés Rohingyas a tout de suite publié un communiqué expliquant qu'il s'agissait d'une erreur : “Nous, Rohingyas dans le district de Cox, Camps du Bangladesh, sommes extrêmement concernés par l'attaque sur les journalistes. Le 21 février à 12h30, trois étrangers reconnus comme des journalistes allemands ont emmené deux enfants Rohingyas dans leur véhicule du camp 4 au camp 1E. La communauté Rohingya a pensé que les enfants étaient victimes d'un trafic, comme cela s'est déjà produit plusieurs fois dans les camps. Ils ont demandé au conducteur et à l'interprète pourquoi les enfants avaient été pris avec eux mais ils n'ont pas bien expliqué….” Le communiqué réitère les inquiétudes et les regrets du comité quant à la situation. De son côté, l'ambassadeur allemand au Bangladesh, M. Peter Fahrenhollz a tweeté, vendredi : “Cela s'est passé à cause d'un malentendu. Ils (ndrl : les journalistes allemands) vont bien et sont en sécurité maintenant.” A l'heure où a été écrite cette brève, on ne sait pas si les 11 Rohingyas sont toujours en prison.
