ONU, Hezbollah, économie…l’actu de la semaine au Liban

Par Rédaction LPJ Beyrouth | Publié le 29/09/2018 à 12:09 | Mis à jour le 29/09/2018 à 12:19
revue d'actu

L’actualité de ces sept derniers jours a été marquée par le discours de Michel Aoun sur les réfugiés à l’ONU, les accusations de Netanyahu contre le parti chiite et le ras-le-bol des acteurs économiques.

 

Netanyahu accuse le Hezbollah de cacher des missiles dans Beyrouth
Jeudi, le Premier ministre d’Israël a accusé, à la tribune des Nations unies, le Hezbollah de cacher des missiles près de l’aéroport de Beyrouth, dénonçant l’utilisation, par le parti chiite, de civils « comme bouclier humain ». Il y a quelques jours, le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, avait menacé Israël lors des célébrations de Achoura.
A « l’allié de Téhéran », Netanyahu a rétorqué qu’Israël prévoyait de répondre et « ne les laissera pas s’en tirer comme ça".

 

Crise des réfugiés syriens : Aoun devant l’ONU
Le président libanais, Michel Aoun a prononcé un discours mercredi devant l'Assemblée générale des Nations unies, centré sur les réfugiés syriens. Il a appelé à leur "retour décent, sécurisé et permanent", refusant d’attendre une résolution politique  « incertaine » du conflit et rejetant "toute implantation d’un migrant ou d’un réfugié au Liban ».
Le chef de l’Etat a mis en avant l’impact négatif de la présence de ces 1,5 millions de déplacés syriens sur l’économie et  la sécurité du pays.

 

Gouvernement : la sphère économique s’inquiète
Mardi, plusieurs responsables et représentants économiques libanais ont dénoncé la lenteur de la formation du gouvernement. Le leader syndical Béchara El-Asmar a menacé l’exécutif de « mesures d’escalade, notamment des manifestations et des sit-in ». L’incapacité du gouvernement à prendre des mesures et l’instabilité de la situation font monter la pression dans les milieux économiques. Vendredi, Aoun a évoqué la possibilité d’un gouvernement majoritaire.

 

Vote de la loi controversée sur les déchets ménagers
Lundi, les députés ont adopté le projet de loi controversé sur la gestion des déchets ménagers alors que la société civile manifestait dans le centre-ville de Beyrouth. Les opposants à cette loi lui reprochent son manque d’adaptation au contexte libanais et son ouverture marquée en direction de la construction d’incinérateurs. La députée de la société civile, Paula Yacoubian, a quitté la séance du Parlement en signe de protestation.

 

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Rédaction LPJ Beyrouth

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