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NATHALIE BERRIAT – "On a besoin du Liban pour l’animation mondiale"

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Écrit par Sarah Delbos
Publié le 9 mars 2017, mis à jour le 17 janvier 2019

La directrice de l'école de l'image des Gobelins, Nathalie Berriat, était en visite au Liban, un an après la signature d'un accord de partenariat avec l'Académie Libanaise des Beaux-Arts (ALBA).

 

L'ALBA a décidé il y a douze ans d'ouvrir une filière dans l'animation, domaine quasi inexistant au Liban. C'était un vrai défi qu'a su relever le directeur de l'ALBA, Alain Brenas et son équipe. Il y a encore 10 ans, les débouchés sur le marché du travail se trouvaient essentiellement dans la publicité. Aujourd'hui, le marché libanais se diversifie.   

« Avoir la référence dans le domaine » comme partenaire est un réel atout pour l'ALBA, déclare Alain Brennas, qui entend s'appuyer sur ce soutien pour encourager et soutenir le développement de l'animation au Liban. Pour les Gobelins, cet échange avec l'ALBA est également important car il s'agit d'une première dans cette région du globe.

« Nous avons besoin du Liban pour l'animation mondiale », lance Nathalie Berriat.

 

LPJ Beyrouth : Qu'est-ce que l'école de l'image des Gobelins ?

Nathalie Berriat: Les Gobelins, c'est une école qui a un positionnement très original. C'est une école qui forme à tous les métiers de l'image sauf le cinéma traditionnel. On forme en cinéma d'animation, en photographie, en design interactif, en design graphique et motion design, en communication imprimé pluri-médias et les jeux vidéo. On a des concurrents dans chacun de ces secteurs mais il y n'y a pas d'école, en France du moins, qui forme sur l'ensemble de ces métiers. C'est vraiment une caractéristique importante de l'école.

 

Pourquoi êtes-vous au Liban ?

Nous sommes là dans le cadre du partenariat que nous avons noué avec l'ALBA l'année dernière.

 

En quoi consiste ce partenariat ?

Nous avons signé une convention avec l'ALBA. L'idée c'est d'apprendre à nous connaitre. Nous avons démarré avec quelques échanges d'étudiants. Nous avons une étudiante de l'ALBA qui est arrivée aux Gobelins pour passer quelques mois dans le département de cinéma d'animation. Nous avons aussi pas mal de projets dans le domaine de la photo. L'ALBA a également un département photo assez important. Nous avons envie de monter des projets communs entre nos étudiants et nos professeurs.

 

Quels sont vos projets futurs avec l'ALBA ?

Nous avons décidé d'ouvrir une « summer school » à Beyrouth. Je ne dis pas encore que ça va se faire à 100% car il y a pas mal de contraintes en termes de recrutement et de professeurs. Il faut que nous puissions monter l'équipe. Nous avons déjà trois « summer school » sur Paris, c'est assez lourd. Mais bon, je pense qu'on va y arriver ! L'idée ça serait d'avoir une collaboration-coopération et de co-construire cette « summer school » avec l'ALBA.

 

Pourquoi avoir ouvert ce partenariat au Liban ?

L'école des Gobelins appartient à la Chambre de commerce et d'industrie de Paris Île de France qui a déjà une école à Beyrouth, l'École supérieure des Affaires. Il y a traditionnellement un ancrage à Beyrouth et au Liban. Le Liban est un point de rayonnement potentiel très fort sur l'ensemble du Moyen-Orient. C'est aussi une zone francophone. Ça fait beaucoup d'atouts pour s'installer ici !

 

 

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Publié le 9 mars 2017, mis à jour le 17 janvier 2019

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