A l’occasion de la 74ème fête de l’armée libanaise, le président Michel Aoun va présider une cérémonie de remise des épées aux officiers de la promotion 2019, organisée dans la caserne Chucri Ghanem, à Fayadieh, dans le caza de Baabda.
Un peu partout au Liban, on peut voir depuis quelques jours de multiplier ces affiches à la gloire de l’armée libanaise.
Il s’agit de trois dérivés de la devise de l’armée libanaise : Honneur, sacrifice, loyauté. Dans chacune de ces affiches, frappées de l’emblème de l’armée, le mot « loyauté » est remplacé par les termes « sécurité », « prospérité » et « développement ».
La fête de l’armée est une sorte de fête nationale bis, héritage d’un processus d’indépendance qui s’étala sur plusieurs années au plus fort de la Seconde guerre mondiale.
Si c’est le 22 novembre 1943 que la classe politique libanaise obtient l'indépendance du Liban, il faudra presque deux ans pour que la jeune nation libanaise « récupère » le commandement de sa propre armée. En effet, les régiments d’infanterie formés de Libanais qui étaient sous autorité du mandat français passeront sous total commandement libanais le 1er août 1945, date à laquelle l’armée française se retira totalement. Ce jour fut consacré en tant que fête de l’armée.
Pour les Libanais, leur armée symbolise la nation solide et unifiée au regard d’un État souvent mis à mal par les vicissitudes de la politique locale et de la géopolitique régionale. Les Libanais, toutes confessions confondues, adhèrent à ce symbole d’unité nationale et reconnaissent l’armée comme vecteur de cohésion sociale.
Site de l'armée libanaise : https://www.lebarmy.gov.lb/fr
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