L’actualité des sept derniers jours a été marquée par l’épilogue du feuilleton de la formation du gouvernement, le début de la destruction des tunnels du Hezbollah, l’arrivée du mouvement des « gilets jaunes » au Liban et la mort d’un enfant palestinien aux portes d’un hôpital.
Gouvernement : formation imminente
En quête d’un gouvernement depuis les élections législatives, il y a sept mois, le Liban devrait enfin voir le bout du tunnel. Après plusieurs mois de tractations, le gouvernement pourrait enfin voir le jour dans les prochaines heures, les députés sunnites pro-8 Mars ayant fini par accepter la nomination d’un ministre devant les représenter au sein du cabinet Hariri. Mais des tractations de dernière minute sur des ministères de moindre envergure sont encores en cours.
Israël lance la destruction des tunnels à la frontière au Liban-Sud
Jeudi soir, l’armée israélienne a détruit l’un des quatre tunnels du Hezbollah dans le cadre de l’opération « Bouclier du nord », lancée il y a près de trois semaines. Israël accuse le parti chiite d’avoir construit ces tunnels pour mener des actions sur son territoire, notamment contre des soldats israéliens. Dans la semaine, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a appelé les pays membres du Conseil de sécurité de l’ONU à prendre des sanctions contre le Hezbollah.
Le Liban gagné par la fièvre des « Gilets jaunes »
Cette semaine, un appel à manifester dimanche prochain, faisant suite à un premier rassemblement le dimanche précédent, a été massivement relayé sur les réseaux sociaux avec le hashtag ‘Je descends dans la rue’ et des photos de gilets jaunes frappés du cèdre ornant le drapeau libanais. Cette contestation virtuelle semble porter la marque d’activistes de la société civile, de militants communistes et de sympathisants du Hezbollah chiite, largement mobilisés contre le pouvoir en place et la corruption.
Controverse après le décès mort d’un enfant palestinien
Lundi soir, un enfant palestinien de 4 ans aurait vu l’accès à l’hôpital lui être refusé faute d’argent, une histoire tragique qui a ému certains Libanais qui ont manifesté dans les rues de Beyrouth et de Tripoli pour crier leur colère contre le traitement réservé aux Palestiniens au Liban et les réductions budgétaires frappant l'agence de l'ONU en charge des réfugiés palestiniens. Néanmoins, l’information est remise en cause par le ministère de la Santé qui a indiqué que l’enfant était hospitalisé au moment de son décès.