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Gouvernement, corruption, Macron… l’actu de la semaine au Liban

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Écrit par Rédaction LPJ Beyrouth
Publié le 2 février 2019, mis à jour le 2 février 2019

L’actualité des sept derniers jours a été marquée par la naissance du cabinet de Saad Hariri après 9 mois d’attente, la publication d’un rapport alarmant sur la corruption au Liban et la visite probablement reportée du président français au Liban.

 

Gouvernement : enfin !
Neuf mois après les dernières élections législatives, le Liban a enfin accouché d’un nouveau gouvernement après la résolution du nœud sunnite et la distribution des derniers portefeuilles ministériels. Le nouveau cabinet de 30 ministres compte une moitié de novices, quatre femmes – un record pour le Liban. Les défis du nouveau gouvernement sont nombreux, notamment sur le plan économique.

Corruption : Le Liban très mal classé par Transparency International
Le Liban est classé au 138e rang sur 180 pays au classement 2018 de l’indice de perception de la corruption de l’ONG Transparency International (TI) qui a sorti son rapport annuel mardi. "La Jordanie, les Émirats arabes unis, le Qatar et le Liban sont quatre pays à surveiller au cours des prochaines années. Ce sont des pays relativement stables, mais en raison de leur situation géographique ou économique, ils sont sous les projecteurs", selon TI.

Tension à la frontière sud avec Israël
Les tensions entre le Hezbollah et Israël se poursuivent, notamment à la frontière sud du Liban. M
ercredi, une patrouille de l’armée israélienne a fait une incursion d’une heure sur le territoire libanais après avoir franchi le fleuve Wazzani, une zone surveillée par l’armée libanaise. En parallèle, Tsahal poursuit la construction de son mur en béton à la frontière. Samedi dernier, le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a reconnu dans une interview l’existence des tunnels transfrontaliers  découverts par l’armée israélienne.  

A quand Macron au Liban ?
Une source élyséenne à L’Orient-Le Jour et des propos de Jean-Yves Le Drian au quotidien israélien Maariv, partiellement démentis par le ministre français des Affaires étrangères, ont confirmé un secret de polichinelle : la visite d’Emmanuel Macron au Liban, prévue en février, est reportée à une date ultérieure. Les raisons évoquées la semaine dernière : l’agenda intérieur du chef de l’Etat et l’absence d’un nouveau gouvernement. La formation du nouveau cabinet Hariri va-t-elle modifier l’agenda du président français ?

Fermeture du journal al-Moustaqbal
Jeudi, le quotidien libanais arabophone al-Moustaqbal, victime de la crise qui touche l’ensemble de la presse libanaise, a sorti son dernier numéro papier dans lequel la rédaction a republié ses Unes les plus marquantes, notamment celle de l'assassinat de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri, le 14 février 2005. Cet organe de presse est la propriété de Saad Hariri. Plusieurs quotidiens libanais ont connu le même sort ces dernières années, comme le quotidien de gauche As-Safir le 31 décembre 2016 après 42 années d’existence, Al-Anwar qui s’est arrêté l’année dernière.

 

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Publié le 2 février 2019, mis à jour le 2 février 2019

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