L’actualité de ces sept derniers jours a été marquée par l’approbation du plan sur l’électricité par le gouvernement, la campagne du courant du Futur pour les législatives partielles de Tripoli et la mise en place d’une alliance entre le Liban et Chypre sur le pétrole et le gaz.
Electricité : un énième plan sur les rails
Lundi, le gouvernement a approuvé le plan de réforme du secteur public de l’électricité proposé par la ministre de l’Energie, Nada Boustani, qui doit permettre d’alimenter le pays 24 heures sur 24. Il prévoit notamment la construction de nouvelles centrales électriques, dont la mise en œuvre passera par un appel d’offres en bonne et due forme.
Test pour Hariri à Tripoli
Soutenue par Saad Hariri et ses alliés sunnites, la candidate du Futur, Dima Jamali, dont la victoire lors des législatives l’année dernière avait été invalidée par le Conseil constitutionnel, devrait remporter dimanche l’élection partielle de Tripoli à laquelle participe six autres candidats – mais aucun issu des rangs du 8 Mars qui font campagne contre le pouvoir. Le seul point d’interrogation de ce scrutin reste le taux de participation qui reflètera la capacité de mobilisation du Futur.
Alliance pétrolière Liban-Chypre
Jeudi, le Liban et Chypre, qui ont chacun lancé un processus d’exploitation de leurs gisements pétroliers et gaziers offshore, ont annoncé qu’ils comptaient sceller une « alliance » dont les contours restent à définir alors qu’Israël a déjà pris de l’avance dans cette course aux hydrocarbures.
Nouvelles sanctions US contre un réseau qui financerait le Hezbollah
Jeudi, le Trésor américain a annoncé qu’il prenait des sanctions contre un réseau présumé de blanchiment d’argent de la drogue qui profiterait au Hezbollah, que Washington considère comme une entité terroriste. Le lendemain, le chef présumé de ce réseau a démenti ces accusations. Cette annonce intervient au lendemain d’une violente charge du leader du parti chiite, Hassan Nasrallah, contre l’administration Trump.
Le budget 2019 examiné la semaine prochaine
Ces derniers jours, Saad Hariri a préparé l’opinion à un budget 2019 qui s’annonce particulièrement serré, conformément à la politique économique d’austérité que la communauté internationale recommande au gouvernement de mettre en œuvre pour bénéficier les 11 milliards d’aides promis lors de la conférence CEDRE à Paris l’année dernière.