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Budget, Palestiniens, Moussaoui…l’actu de la semaine au Liban

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Écrit par Assia Mendi
Publié le 20 juillet 2019, mis à jour le 22 juillet 2019

L’actualité de ces sept derniers jours a été marquée par l’adoption au forceps du budget 2019, la colère des réfugiés palestiniens visant le ministère du Travail qui entend lutter contre le travail illégal et la démission d’un député du Hezbollah, accusé d'avoir tiré sur son ex-gendre. 

 

Budget 2019, le dénouement tant attendu

Le projet de loi de finances pour l’année en cours a enfin été adopté vendredi par le Parlement au bout de trois jours de débat, après plusieurs semaines d’examen en commission des Finances et à l’issue de plusieurs mois de contestation sociale. Afin de réduire le déficit public, qui s'élève à 11% du PIB, les parlementaires se sont notamment accordés sur une diminution des dépenses publiques, la plus significative depuis l'après-guerre. Plusieurs formations politiques ayant exprimé des réserves sur le budget 2019 ont promis de faire entendre leur voix lors des débats pour le budget 2020 qui devraient débuter dans les semaines qui viennent.

 

Lutte contre le travail illégal : les Palestiniens crient leur colère
Cette semaine, les camps de réfugiés palestiniens se sont embrasés contre la volonté du ministère libanais du Travail de légaliser le travail de la main d’œuvre étrangère qui a fermé plusieurs commerces dans le cadre de sa campagne. Bénéficiant d’un accès limité au marché du travail libanais, les Palestiniens, qui ne peuvent exercer que quelques métiers, estiment que cette campagne menée par un ministre relevant des Forces libanaises les vise particulièrement, certains parlant même de racisme.

 

Un élu du Hezbollah contraint à la démission
Nawaf Moussaoui, député du Hezbollah, a présenté jeudi sa démission de ses fonctions, quelques jours après avoir été accusé d'avoir tiré sur son ex-gendre qui se trouvait dans un commissariat, ce que nie l’élu du parti chiite. En février dernier, le député a déjà été suspendu par son parti pendant deux mois après avoir affirmé que le président Michel Aoun avait été "élu grâce au fusil de la résistance" et que Bachir Gemayel, président élu assassiné en 1982, était "arrivé au palais de Baabda grâce aux chars israéliens".

 

Le pont de Tripoli ravagé par un énorme incendie

Un feu a ravagé une partie du pont traversant le fleuve Abou Ali, à Tripoli, au Liban-Nord, ainsi que de nombreux commerces. L'incendie, dont on ignore toujours les causes, a été maîtrisé au bout de plusieurs heures. Le Premier ministre Saad Hariri a réclamé l'ouverture d'une enquête afin d'éclaircir les circonstances du sinistre.

 

 

Publié le 20 juillet 2019, mis à jour le 22 juillet 2019

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