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Beyrouth et ses rues aux noms français

Beyrouth rues noms françaisBeyrouth rues noms français
© Raymond Aftimos
Écrit par Rédaction LPJ Beyrouth
Publié le 7 avril 2018, mis à jour le 10 avril 2018

De Gaulle, Marie-Curie, Verdun…la capitale libanaise compte de nombreuses avenues et rues aux noms qui fleurent bon la France, héritage des liens d’amitié qui unissent les deux pays.

 

Avenue de Paris
Cette artère, qui part d’Aïn Mreissé et court jusqu’à Manara, constitue la première partie de la promenade de la Corniche, du nord au sud.

Avenue des Français
Cette rue, qui n’existe plus depuis la fin de la guerre civile, suivait le tracé de la rue Ahmad Chaouki actuelle puis arrivait près du Saint-Georges.

Avenue du général de Gaulle
Cette artère, qui porte le nom de l’ancien président français qui vécut au Liban de 1929 à 1932 alors qu’il n’était que simple commandant, constitue la deuxième partie de la Corniche, de Manara à Ramlet el-Baïda.

Rue Clémenceau
La rue portant le nom de l’ancien président du Conseil, surnommé le « Tigre », part de l’entrée de l’Université américaine de Beyrouth (AUB) et mène au dessus de l’hôtel Phoenicia.

Rue Colombani
Cette rue, située après la rue Hamra, remonte du quartier de Caracas, porte le nom de François Colombani, ancien directeur de la Sûreté générale.

Rue de France
L’artère se situe derrière le Grand sérail, siège du Premier ministre, dans le centre-ville.

Rue française
C’est le nom d’une petite rue, située en face des Souks de Beyrouth.

Rue Foch
Cette artère, qui se situe derrière l’immeuble du journal An-Nahar, au centre-ville, porte le nom du maréchal Ferdinand Foch qui dirigea l’armée française durant la Première Guerre mondiale.

 

 

Rue Gouraud
La célèbre rue animée du quartier de Gemmayzé porte le nom du général Henri Gouraud, haut-commissaire de France au Levant, qui regroupait le Liban et la Syrie, de 1919 à 1923.

Rue Huvelin
Historien français du droit, Paul-Louis Huvelin a participé à la création de la faculté de droit de l’Université Saint-Joseph en 1913. Son nom a été donné la rue qui longe le campus des sciences sociales de l’USJ, à Achrafieh.

Rue Jacques Chirac
L’ancien président français, grand ami du Liban et de l’ex-Premier ministre assassiné en 2005 Rafic Hariri, a une rue à son nom qui part de la place de l’Etoile.

Rue Jeanne d’Arc
Cette artère, qui porte le nom de l’héroïne française surnommée la « pucelle d’Orléans », remonte de la rue Bliss, traverse la rue Hamra pour arriver à la rue Emile Eddé.

Rue Maurice Barrès
Cette rue, qui relie les quartiers du Sérail et du Patriarcat, porte le nom de cet écrivain français, chantre du nationalisme.

Rue Monot
Prêtre supérieur français de la mission jésuite en Syrie, Ambroise Monot est le fondateur de l’USJ, en 1875, après le transfert à Beyrouth du collège-séminaire de Ghazir.

Rue Pasteur
Cette rue, parallèle à la rue Gouraud, dans le quartier de Gemmayzé, porte le nom du célèbre scientifique français, inventeur du vaccin contre la rage.

Rue Verdun
Cette rue, artère principal du quartier du même nom, porte le nom de la célèbre bataille qui opposa la France à l’Allemagne en 1916.

Rue Weygand
L’artère, qui relie l’immeuble An-Nahar aux Souks de Beyrouth, dans le centre-ville de la capitale, porte le nom de Maxime Weygand, ancien haut-commissaire de la France au Levant de 1923 à 1924.

 

 

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Publié le 7 avril 2018, mis à jour le 10 avril 2018

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