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REFUGIE AU LIBAN - Un Syrien s'enflamme pour le surf

Écrit par Lepetitjournal.com International
Publié le 12 juin 2017, mis à jour le 13 juin 2017

Ali Qassem n'avait jamais vu la mer. Poussé à l'exil par la guerre, ce jeune réfugié syrien l'a découverte au Liban et s'est pris de passion pour le surf avec l'ambition d'introduire ce sport dans son pays.

Photo : Ali Qassem, réfugié syrien découvre le surf à Jiyeh, au Liban, le 24 mai 2017 (AFP)

Sa combinaison mauve enfilée, Ali enduit sa planche de cire, se tartine le visage de crème solaire et s'élance dans l'eau en courant. Il passe les vagues les unes après les autres. Bientôt, sa frêle silhouette se perd dans les eaux turquoises de la Méditerranée, comme s'il poursuivait sans relâche l'horizon.

"Quand je suis sur ma planche, je suis libre. J'ai l'impression que je suis dans une autre vie", confie timidement cet adolescent de 17 ans sur une plage de Jiyeh, localité balnéaire à 30 km au sud de Beyrouth.

Plus qu'un sport, le surf est devenu une identité pour ce Syrien originaire d'Alep, dans le nord de la Syrie.

Son père, ouvrier depuis 25 ans à Jiyeh, a fait venir sa famille peu après le début du conflit qui a causé la mort de plus de 320.000 personnes et chassé des millions d'autres de leurs maisons.

De son enfance en Syrie, le jeune homme, qui a deux frères et trois s?urs, dit ne pas avoir gardé beaucoup de souvenirs. Si ce n'est la mort d'un troisième frère, "tué à Alep au début de la guerre", un évènement qu'il évoque furtivement, sans s'étendre. La guerre a commencé à Alep en juillet 2012.

"Surfer, c'est comme un art. Ca me permet d'exprimer ma personnalité", livre le jeune homme au regard pétillant et à la peau bronzée. "Je deviens quelqu'un d'autre. J'ai beaucoup plus confiance en moi", assure-t-il.

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© 2017 Agence France-Presse
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Publié le 12 juin 2017, mis à jour le 13 juin 2017

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