Depuis le début du confinement en Espagne, personne n'est autorisé à sortir dans la rue sauf dans certains cas bien précis définis par le gouvernement et contrôlés par les autorités (déplacements pour s'approvisionner en aliments, trajet vers le lieu de travail pour certains...).
Et nombreux sont ceux qui veillent au respect de ces règles depuis leurs balcons. Si la situation est difficile pour tous, elle devient très compliquée pour certains malades et leurs familles. Les personnes atteintes de maladies psychiques ou de certains handicaps sont effectivement autorisées à sortir accompagnées pour prendre l'air un court instant pour des raisons de santé.
Certains d'entre eux néanmoins, comme les autistes par exemple, n'ont pas de marques ou d'aspect physique reconnaissables permettant de les identifier comme faisant partie de ce groupe d'individus autorisés à sortir. Certaines familles accompagnant ces malades ont du faire face aux reproches et à l'agressivité de voisins confinés.
Afin d'éviter les confusions et les scènes de tensions, les associations ont proposé aux parents de fixer un bout de tissu bleu aux bras de leurs enfants lors de ces promenades, pour les rendre reconnaissables.