L'Espagne est la 1ère destination des organisateurs de réunions et d'événements, suivie de la France, de l'Allemagne, de l'Italie et du Royaume-Uni, selon une étude sur ce secteur réalisée au niveau européen.
L'étude "Portrait of European meeting and Convention Travel" de MMGY Travel Intelligence, en association avec IMEX et Hills Balfour, analyse l'évolution du marché MICE au cours des cinq dernières années, les obstacles et les défis spécifiques à la conjoncture actuelle, notamment les effets de la pandémie et la guerre en Ukraine, ainsi que les perspectives d'avenir.
L'Espagne se distingue par sa gastronomie, ses paysages et sa bonne ambiance
Pour le secteur professionnel du MICE, les points forts de l'Espagne sont le climat, le rapport coût-bénéfice et la gastronomie, tandis que pour les visiteurs, ce sont le climat, l'accessibilité/proximité, le paysage et l'environnement, la gastronomie, les villes et la bonne ambiance.
En ce qui concerne les points faibles de l'Espagne en tant que destination MICE, les professionnels soulignent la faible disponibilité en haute saison, le fait qu'il s'agisse d'une destination trop connue (très populaire, tant pour le travail que pour les vacances) et une moindre disponibilité de services de qualité dans certaines zones. Trop de chaleur, des problèmes de langue ou la densité de visiteurs seraient les points faibles de notre pays pour le public qui assiste aux réunions et aux congrès.
Pour élaborer cette étude, l'enquête a été réalisée auprès de 180 organisateurs d'événements et de 1.600 participants à des foires commerciales, expositions, conventions et conférences, grands événements d'entreprise, réunions, team-building, 'incentives' et séminaires.
Optimisme du secteur de l'événementiel
Les attentes concernant la reprise du secteur sont très positives pour tous les pays européens, qui considèrent qu'après la pandémie, les conséquences de la guerre en Ukraine n'ont pas influencé de manière significative l'annulation ou la reprogrammation d'événements et de voyages, même s'ils reconnaissent que l'incertitude et les problèmes logistiques dans les régions voisines les ont affectés.
Une chose est claire: Après le Covid et la généralisation des visioconférences, la taille des réunions ne sera plus la même. Fini les méga congrès. Les gens ont certes envie de se retrouver, mais le système hybride s'impose.