Selon une étude de l'Institut de Salut Global, basé à Barcelone, la majorité de la population européenne vit avec des niveaux de pollution supérieurs à ceux recommandés par l'OMS.
Selon cette même étude, l'Europe a réduit favorablement sa pollution ces dernières années, améliorant la qualité de l'air, mais restant en deçà des seuils de santé. Quant à l'Espagne, l'étude met en évidence le nombre de jours par an où les limites de pollution - les niveaux sains - sont dépassées, ce que le rapport définit comme des "jours sales".
175,56 "jours sales" à Barcelone
Les données, recueillies entre 2003 et 2019, montrent que Barcelone est la pire province d'Espagne en termes d'émissions de polluants. La capitale catalane est en tête du classement pour les émissions de gaz NO2 (dioxyde d'azote) et O3 (ozone). Elle est également deuxième pour les émissions de polluants atmosphériques PM2,5, juste derrière Grenade, et huitième pour les émissions de particules PM10.
- PM2.5 - 110,18 jours (deuxième position).
- PM10 - 18,20 jours (huitième position).
- NO2 - 30,65 jours (première position).
- O3 - 16,63 jours (première position).
Autrement dit, en additionnant les quatre polluants analysés, la ville de Barcelone a enregistré 175,56 "jours sales" tout au long de l'année. L'étude souligne également qu'une réduction de 2,5% des émissions de polluants a été identifiée entre 2003 et 2019.
Attention aux allergiques ce début de printemps
La forte pollution à Barcelone pourrait aggraver les épisodes polliniques - et allergiques - attendus en ce début de printemps, car une étude de la Société espagnole d'allergologie et d'immunologie clinique montre qu'il existe un lien entre la pollution et le pollen produit par les plantes.